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 Travestie en chevalier à l’occasion d’un bal masqué, une riche orpheline découvre sous ce déguisement les motivations -- peu reluisantes -- de Lélio, le jeune homme qui doit devenir son époux.
La Fausse Suivante est une initiation : celle d'une jeune fille qui, sous le masque, découvre ce qu'elle éprouve autant que ce qu'elle suscite. L'initiation est ici sociale, humaine et sexuelle. Tirant les fils de l'identité, de l'apprentissage, du désir et du pouvoir, Marivaux, dans une langue jubilatoire qui met en tension permanente les mots et les corps, nous invite à reconsidérer quelques unes de nos idées reçues.
Le faux Chevalier (qui est aussi une fausse suivante, développant ainsi un double travestissement et donc un double secret) découvre rapidement les noirs desseins de Lélio, son promis, féru d’arithmétique en ce qui concerne les affaires de cur : celui-ci, non content de vouloir épouser cette demoiselle de Paris car "douze vaut mieux que six", entendons 12.000 livres de dot vaut mieux que 6.000, renie par la même occasion la promesse de mariage faite à une autre, la Comtesse.
La pièce pourrait s’arrêter là où les illusions tombent en poussière, avant même la fin de l’Acte I. Pourtant, le faux Chevalier pris au piège de son propre jeu, poursuit l’expérience : "Mais puisque je suis en train, continuons pour me divertir et punir ce fourbe-là , et pour en débarrasser la Comtesse".
Ce spectacle n'a pas encore été chroniqué par la rédaction de La Theatrotheque.com.
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Mis à jour le 08/04/2013
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