




Les Muses
de Mathilde Le Quellec, Claire Couture
Mise en scène de Stanislas Grassian
Avec Florence Coste, Amandine Voisin, Mathilde Le Quellec, Claire Couture
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Du 07/07/2016 au 30/07/2016
20h30.
Le Petit Louvre
23, rue Saint Agricol
84000 AVIGNON
(0)4 32 76 02 79
La scène est un musée, trois tableaux et une sculpture nous sont donnés à contempler : la Joconde de Vinci, la Vénus de Botticelli, la petite danseuse de Vegas, Marilyn Monroe de Warhol.
Le gardien nous informe qu’il faut partir « s’il vous plaît, le musée va fermer ses portes ». C’est ainsi que ça commence et immédiatement, on comprend que nous avons accès à ce qui n’est pas vu de tous, nous sommes privilégiés, on nous met dans le secret, la confidentialité.
Le spectacle nous parle de la Femme sublimée dans l’art, questionne l’œuvre d’art dans le temps et la place de la femme dans la société, son rôle en tant qu’icône. Cette pièce aborde également les diktats de la mode avec une Marilyn très branchée, donnant leçon aux autres, quelque peu « dépassées ». Ce qui crée le décalage dans cette pièce, c’est que la création prend la parole, elle a une âme, elle devient mortelle. On est en présence d’une Joconde blasée, usée par les années, lassée et épuisée de tous les flashs des japonais ; d’une Vénus, déesse de la beauté, plantureuse, écoutant ses désirs, victime du péché de gourmandise, au point d’en avoir mangé son amoureux (le tableau du visage aux fruits et légumes) ; d’une petite danseuse, femme enfant, attristée de n’avoir point de prénom et amourachée du gardien ; et enfin d’une Marilyn, femme fatale, séductrice, ressentant le besoin aiguisé d’être unique. Leur point commun : le désir d’être aimé, d’où la volonté de participer au concours de l’œuvre préférée des visiteurs.
Ces femmes, ces œuvres, ces créatures chantent divinement seule ou en polyphonie leurs désarrois, leurs espoirs, elles dansent, elles diffusent une énergie pleine d’ondes positives, elles stimulent nos sens et nous éveillent ! Elles nous interpellent frontalement et nous font même participer à un jeu de culture générale sur nos connaissances des tableaux à travers les siècles, qu’elles s’amusent à reproduire à quatre ; elles s’inspirent des visages dans le public parfois comme de portraits de la galerie voisine.
Du 15ème siècle à aujourd’hui, chacune avec sa singularité et son grand de folie - visible dans leur costume conforme à celui offert par leur créateur - offre tout un imaginaire : La Joconde peut nous faire penser à la méchante reine dans Blanche-Neige, Vénus avec sa belle chevelure rousse et ses hanches généreuses mange pour oublier, la petite danseuse « chose » ou « Jeannette » semble fragile et pleine de hargne à la fois mais gracieuse comme les danseuses dans les boîtes à musique, enfin Marilyn icône de la mode, blonde et vêtue de rose évoque ici le standard de la beauté superficielle. Les relations entre elles se tendent puis se détendent.Telles des sirènes, elles nous captivent pour une épopée inoubliable. Entre humour, soin de l’esthétique et rythme déchaîné, on embarque sans résistance aucune !
Le spectacle nous parle de la Femme sublimée dans l’art, questionne l’œuvre d’art dans le temps et la place de la femme dans la société, son rôle en tant qu’icône. Cette pièce aborde également les diktats de la mode avec une Marilyn très branchée, donnant leçon aux autres, quelque peu « dépassées ». Ce qui crée le décalage dans cette pièce, c’est que la création prend la parole, elle a une âme, elle devient mortelle. On est en présence d’une Joconde blasée, usée par les années, lassée et épuisée de tous les flashs des japonais ; d’une Vénus, déesse de la beauté, plantureuse, écoutant ses désirs, victime du péché de gourmandise, au point d’en avoir mangé son amoureux (le tableau du visage aux fruits et légumes) ; d’une petite danseuse, femme enfant, attristée de n’avoir point de prénom et amourachée du gardien ; et enfin d’une Marilyn, femme fatale, séductrice, ressentant le besoin aiguisé d’être unique. Leur point commun : le désir d’être aimé, d’où la volonté de participer au concours de l’œuvre préférée des visiteurs.
Ces femmes, ces œuvres, ces créatures chantent divinement seule ou en polyphonie leurs désarrois, leurs espoirs, elles dansent, elles diffusent une énergie pleine d’ondes positives, elles stimulent nos sens et nous éveillent ! Elles nous interpellent frontalement et nous font même participer à un jeu de culture générale sur nos connaissances des tableaux à travers les siècles, qu’elles s’amusent à reproduire à quatre ; elles s’inspirent des visages dans le public parfois comme de portraits de la galerie voisine.
Du 15ème siècle à aujourd’hui, chacune avec sa singularité et son grand de folie - visible dans leur costume conforme à celui offert par leur créateur - offre tout un imaginaire : La Joconde peut nous faire penser à la méchante reine dans Blanche-Neige, Vénus avec sa belle chevelure rousse et ses hanches généreuses mange pour oublier, la petite danseuse « chose » ou « Jeannette » semble fragile et pleine de hargne à la fois mais gracieuse comme les danseuses dans les boîtes à musique, enfin Marilyn icône de la mode, blonde et vêtue de rose évoque ici le standard de la beauté superficielle. Les relations entre elles se tendent puis se détendent.Telles des sirènes, elles nous captivent pour une épopée inoubliable. Entre humour, soin de l’esthétique et rythme déchaîné, on embarque sans résistance aucune !
Aurore Bacquié
10/07/2016
Relâche le 18

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
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Le Radeau de la Méduse
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