Solness, le constructeur
de Henrik Ibsen
Mise en scène de Sandrine Anglade
Avec Jean-Edouard Bodziak, Tcheky Karyo, Valérie Kéruzoré, Laurence Masliah, Chloé Réjon, Laurent Rey
Le vieux Harvald Solness est un architecte adule et respecte pour les grandes oeuvres qu'il a conçues.
Harvald Solness est un architecte très respecté pour les grandes œuvres qu’il a conçues. Au faîte de sa gloire, il pressent que sa chance et sa fortune peuvent lui échapper. Son mariage ne revêt plus que le visage déprimant d’une relation conjugale distante. Il est incapable de réprimer les angoisses de sa femme, hantée par le décès accidentel de leurs enfants dans un incendie. En effet Solness, sol signifiant soleil en norvégien, est un être incandescent qui a bâti sa vie sur des cendres et est incapable de transformer son énergie en puissance positive. Il est constamment habité par un sentiment d’inquiétude et de culpabilité. La venue impromptue d’une figure jeune et fraîche, Hilde, rencontrée dix ans auparavant, le confronte dans ses ambitions et lui lance un nouveau défi : construire un château de nuages.La pièce aborde tour à tour les thèmes de la jeunesse, de la mort, de l’amour, de la mémoire et finalement de la difficulté et de la peur d’avoir à assumer ses actes notamment au moment du jugement dernier. Hilde sera le déclencheur, le révélateur de la perte de repères de Solness et l’entraînera inéluctablement au suicide ou au sacrifice...Dans cette tragédie Ibsen reprend et met en scène des éléments de la mythologie norvégienne où les destins des trolls et des princesses s’entrecroisent, le troll cherchant à échapper à sa condition de monstre, la princesse en quête de maturité et de la vie.Il se dégage de la mise en scène de Sandrine Anglade une froideur toute scandinave, ponctuée justement par des jeux de lumières traduisant bien les différents thèmes abordés. Les acteurs portent cependant difficilement les questions métaphysiques posées par l’auteur. Le rôle titre de Solness, tenu par Tchéky Karyo, n’est malheureusement pas vécu de l’intérieur ce qui se traduit par une interprétation figée manquant d’intensité, en particulier face à une Chloé Réjon rayonnante dont l’énergie envahit la scène.
Florent Saclier
27/10/2003
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