LES CHRONIQUES DU FESTIVAL D'AVIGNON 2019
Nyctalopes
de Production Deraïdenz
Mise en scène de Léa Guillec, Baptiste Zsilina
Cette pièce est une œuvre d’art qui nous invite à vivre ce spectacle, qui nous invite à nous vivre.
"Nyctalopes est une expérience poétique, une création brute en quête de sensations propres au cauchemar. Le spectateur est confronté à une proposition artistique forte et malicieuse, qui jongle avec la marionnette, le parfum du cinéma muet, le clown, l’image picturale, et le mouvement. Des fils narratifs multiples se croisent : entre les figures sombres, masquées et la menace inexplicable, se dessinent des êtres personnifiés, touchants, en quête de sens, de reconnaissance et d’amour. C’est le cas de la chanteuse Gloria et du jeune homme sans nom. La métamorphose est au centre du processus de trouble, et la frontière se fait ténue entre l’humain, la marionnette et le brouillard."
Nous pourrions évoquer des lignes durant les différents tableaux proposés par les 4 comédiens de la compagnie Deraïdenz. Nous pourrions... Mais la tentative resterait vaine. Chaque spectateur fournira sa propre interprétation. Je ne livre ici que la mienne. Cette création se tourne vers l’art ! Oui, de l’art où les images ne sont ni jolies, ni sympathiques. De l’art qui vient fouiller au plus profond du spectateur, dans ses entrailles ; là où il ne fait toujours bon toucher, bon voir, bon entendre, bon sentir, bon ressentir. Une sorte de création intérieure. Cela illustre parfaitement le réel. Pour Lacan le réel "désigne ce que l’intervention du symbolique pour expulse de la réalité". Nous y sommes. Cette pièce est à ce titre, une œuvre d’art qui nous invite à vivre ce spectacle, qui nous invite à nous vivre.
Nous pourrions évoquer des lignes durant les différents tableaux proposés par les 4 comédiens de la compagnie Deraïdenz. Nous pourrions... Mais la tentative resterait vaine. Chaque spectateur fournira sa propre interprétation. Je ne livre ici que la mienne. Cette création se tourne vers l’art ! Oui, de l’art où les images ne sont ni jolies, ni sympathiques. De l’art qui vient fouiller au plus profond du spectateur, dans ses entrailles ; là où il ne fait toujours bon toucher, bon voir, bon entendre, bon sentir, bon ressentir. Une sorte de création intérieure. Cela illustre parfaitement le réel. Pour Lacan le réel "désigne ce que l’intervention du symbolique pour expulse de la réalité". Nous y sommes. Cette pièce est à ce titre, une œuvre d’art qui nous invite à vivre ce spectacle, qui nous invite à nous vivre.
Aurélien Pierre
26/07/2019
PARIS
Mathurins
Mise en scène de François Nambot
1941. La France est sous occupation allemande. Arletty, 43 ans, fait la rencontre d’un officier allemand Hans Jürgen Shring. Entre eux, l’amour naît et la correspondance épistolaire commence pour s’éterniser sur des centaines de lettres. A la fin de la guerre, Arletty connaît la...
L'avis de Joseph Agostini
Mathurins
PARIS
Arletty, un cœur très occupé
de Jean-Luc VoulfowMise en scène de François Nambot
1941. La France est sous occupation allemande. Arletty, 43 ans, fait la rencontre d’un officier allemand Hans Jürgen Shring. Entre eux, l’amour naît et la correspondance épistolaire commence pour s’éterniser sur des centaines de lettres. A la fin de la guerre, Arletty connaît la...
L'avis de Joseph Agostini