
Casimir et Caroline
de Ödon von Horváth
Mise en scène de Emmanuel Demarcy-Mota
Avec Elodie Bouchez, Thomas Durand, Hugues Quester, Alain Libolt, Charles-Roger Bour, Gérald Maillet, Sarah Karbasnikoff, Olivier Le Borgne, Walter N’Guyen, Cyril Anrep, Laurent Charpentier, Muriel Ines Amat, Ana Das Chagas, Gaëlle Guillou, Céline Carrère, Sandra Faure, Pascal Vuillemot, Stéphane Krähenbühl, Constance Luzzati
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Du 17/03/2010 au 27/03/2010
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 16h.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
Au pays des "rires et des chants"... inquiétants
Casimir et Caroline ? Jamais entendu parler. Ödon von Horváth ? Pas mieux. L’intérêt de la mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota est donc, entre autres, de nous faire découvrir cet auteur et l’une de ses pièces de théâtre. D’origine hongroise, Ödon von Horváth a vécu plusieurs années en Allemagne et est mort à l’âge de 37 ans, foudroyé, sur les Champs-Elysées. Un destin peu commun. Il a laissé quelques œuvres théâtrales, dont Légendes de la forêt viennoise, Figaro divorce et Casimir et Caroline, qui datent toutes des années 1930 et évoquent, même si ce n’est qu’en filigrane, la montée du fascisme en Allemagne.L’intrigue de Casimir et Caroline se déroule ainsi à Munich, dans les années 1930, lors d’une fête foraine. Les deux héros se disputent parce que Casimir a perdu son travail (crise oblige) et qu’il accuse Caroline, alors qu’elle n’a encore rien dit, de vouloir le quitter.Tandis que la fête bat son plein, révélant l’enthousiasme de la jeunesse allemande, mais aussi et surtout la violence collective dont elle peut faire preuve, Casimir et Caroline se quittent, se courent après, se disputent et se quittent de nouveau. La pièce aborde ainsi, à travers leur histoire, la question du couple au sein de la société (d’une société en crise) ; elle montre comment la communauté peut exacerber les tensions conjugales et influencer l’individu.Malheureusement le propos psychologique n’est pas assez développé ou pas traité avec assez de finesse ; du moins, n’est-il pas suffisamment actuel pour nous intéresser tout au long de la représentation et nous convaincre de son bien fondé. Le fond historique et la violence latente de la société allemande des années 1930 ne sont qu’esquissés eux aussi.Finalement, l’ensemble de la pièce nous laisse froids, n’emportant jamais totalement notre intérêt. Peut-être est-ce dû également au parti pris d’un jeu relativement "théâtral", qui semble trop affecté pour donner une illusion de réalité aux différentes scènes. Seule la scénographie, très travaillée et très belle, nous captive jusqu’au bout : accessoires de fête foraine aux allures concentrationnaires, vidéo (avec, entre autres, des extraits de cinéma expressionniste allemand), jeux sur les lumières et les atmosphères, qui oscillent entre gaieté et étrange inquiétude. C’est splendide, mais cela ne suffit pas.
Caroline Vernisse
22/03/2010

PARIS
Lucernaire
de Beaumarchais
Mise en scène de Justine Vultaggio,alexis Rocamora
Au cœur de Paris, au Théâtre du Lucernaire, la compagnie Les Modits nous invite à redécouvrir Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile de Beaumarchais. Sous la houlette de Justine Vultaggio, qui signe une mise en scène virevoltante et contemporaine, cette comédie intemporelle prend...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire

PARIS





Figaro en scène triomphe au Lucernaire
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