Kroum l'ectoplasme
de Hanokh Levin
Mise en scène de Natascha Rudolf
Avec Pierre Bisson, Laurent Cibien, Françoise Fauchet, Myriam Guilhot, Valérie Guy, Véronique Launay, Christelle Loigerot, Myriam Marchais, Arnaud Montfort, Frédéric Mougenot, Stéphane Rivoal
Pièce avec deux enterrements et deux mariages.
La pièce se passe dans un quartier populaire de n’importe quelle ville. Un quartier où les habitants se connaissent depuis toujours et où chaque personnage, pétri de la sensation forte d’être prédestiné à s’ennuyer à mourir et de devoir se contenter d’un "petit quelque
chose" sur cette terre, ne peut envisager aucun changement, tout en ne cessant de l’appeler de tous ses vux. Cette comédie de la condition humaine nous montre les personnages qui se débattent, ballottés entre illusion et lucidité ironique, entre grandes aspirations et petites conventions bourgeoises, mais qui, en réalité, se retrouvent cloués sur place dans un jeu subtil de "vaines agitations" ! Quand on part, c’est pour ne rien faire. "L’aventure, les contrées
lointaines... Que dalle !", dira Kroum en rentrant de voyage, ou alors on "bouge" de manière compulsive et amnésique comme Tswitsa. "Capri, j’ai déjà oublié, je repars demain pour Los Angeles". La seule activité physique des personnages est mécaniquement amoureuse, mais dans les têtes par contre, ça turbine et dans les paroles, ça mouline !Hanokh Levin écrit des personnages hauts en couleur, avec tendresse,
humour et dérision, mais aussi avec une grande profondeur. Entre le fatalisme de certains, la rage des autres, l’aigreur rentrée de certains autres, la douceur timide de ceux qui s’excusent d’exister, entre les silences des "muets" et le brassage des beaux parleurs du quartier, nous avons là une galerie de portraits déchirante de douceur, de drôlerie et d’humanité. Avec Kroum l’Ectoplasme, Hanokh Levin signe là, une grande comédie contemporaine à la Molière où "lorsque l’on vient d’en rire, on devrait en pleurer".
chose" sur cette terre, ne peut envisager aucun changement, tout en ne cessant de l’appeler de tous ses vux. Cette comédie de la condition humaine nous montre les personnages qui se débattent, ballottés entre illusion et lucidité ironique, entre grandes aspirations et petites conventions bourgeoises, mais qui, en réalité, se retrouvent cloués sur place dans un jeu subtil de "vaines agitations" ! Quand on part, c’est pour ne rien faire. "L’aventure, les contrées
lointaines... Que dalle !", dira Kroum en rentrant de voyage, ou alors on "bouge" de manière compulsive et amnésique comme Tswitsa. "Capri, j’ai déjà oublié, je repars demain pour Los Angeles". La seule activité physique des personnages est mécaniquement amoureuse, mais dans les têtes par contre, ça turbine et dans les paroles, ça mouline !Hanokh Levin écrit des personnages hauts en couleur, avec tendresse,
humour et dérision, mais aussi avec une grande profondeur. Entre le fatalisme de certains, la rage des autres, l’aigreur rentrée de certains autres, la douceur timide de ceux qui s’excusent d’exister, entre les silences des "muets" et le brassage des beaux parleurs du quartier, nous avons là une galerie de portraits déchirante de douceur, de drôlerie et d’humanité. Avec Kroum l’Ectoplasme, Hanokh Levin signe là, une grande comédie contemporaine à la Molière où "lorsque l’on vient d’en rire, on devrait en pleurer".
18/04/2005
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
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