Narcisse : Toi tu te tais
de Narcisse
Mise en scène de Gérard Diggelmann
Avec Narcisse, Robin Pagès (guitariste / pianiste)
Poésie, musique et vidéo, voilà le trio gagnant du spectacle musical de Narcisse. Le poète
slameur suisse propose une plongée critique et humoristique dans notre monde actuel. Ce
spectacle musical décalé et percutant est à découvrir !
De formation en musicologie informaticien et compositeur de musiques de films, Narcisse se
découvre une passion pour la poésie slam et créée depuis 2009 des spectacles qu’il diffuse à travers
le monde tout en faisant régulièrement des chroniques satiriques hebdomadaires pour la Radio-
Télévision Suisse. Son but est que la poésie de ses textes touche un large auditoire de tous âges, tout
en faisant passer des messages percutants et amusants.
Un rayon lumineux et neufs écrans plats qui s’allument un à un. Des images d’archives de temps
anciens et une invention montrée comme géniale dans les années 50 : le dé à coudre ! Parfait pour la
ménagère d’époque qui évite enfin de se piquer le doigt en raccommodant les vêtements de son
mari... Et puis, le dé à coudre atterrit sur le doigt d’un homme sorti de l’ombre, qui le compare à un
objet qui enferme une multitude de choses. Grand, vêtu d’un blouson rock avec des brillants, il se
dresse tel un Mr loyal, environné d’écrans reflétant tout un cirque de sons, de couleurs et d’images
de publicités grotesques ou de documents bizarres. Et puis, des visages identiques apparaissent
répétant des sons lancinants et la voix chaude et douce de Narcisse s’élève à travers ce chaos. Il est
accompagné par le très bon guitariste Robin Pagès sur une musique électronique et des sons
synthétiques. Soudain, les visages animés des écrans scandent « Toi tu te tais » à intervalles
réguliers tandis que Narcisse dénonce poétiquement les travers de la société actuelle avec une
délectation provocatrice, tout en gardant un calme olympien. De Mr Loyal, il en devient presque un
gourou, un brin diabolique, voulant délivrer sa bonne parole.
Poétiques et percutantes, les chansons slamées de Narcisse posent un regard critique sur une société
plus encline à visionner des divertissements qu’à construire les pyramides d’Egypte, sur les travers
d’un business économique qui asservit les travailleurs et transforme les businessmen en automates
(chanson « ça ne se passe pas si mal ! »). Une autre chanson amusante sur la censure, qui à la
télévision floute les seins des femmes, mais ferme les yeux sur la vente d’armes en ligne…
Avec des jeux de mots façon Raymond Devos, une poésie proche de Brassens et de Brel, Narcisse
dénonce les travers de la technologie qui remplace petit à petit l’être humain, souligne les excès des
religieux de tous bords, soupire sur le sentiment d’amour qui est dévié par la technologie des
applications de rencontre… « Nous sommes en droit d’exiger un monde à l’envers » dit-il.
Redonner la voix à tous les êtres brimés. Chiche ?!
Un spectacle musical, malicieux, poétique, qui nous interpelle dans le sens de notre vie actuelle et
fait réfléchir sur ce qui pourrait être changé, amélioré… Bravo !
découvre une passion pour la poésie slam et créée depuis 2009 des spectacles qu’il diffuse à travers
le monde tout en faisant régulièrement des chroniques satiriques hebdomadaires pour la Radio-
Télévision Suisse. Son but est que la poésie de ses textes touche un large auditoire de tous âges, tout
en faisant passer des messages percutants et amusants.
Un rayon lumineux et neufs écrans plats qui s’allument un à un. Des images d’archives de temps
anciens et une invention montrée comme géniale dans les années 50 : le dé à coudre ! Parfait pour la
ménagère d’époque qui évite enfin de se piquer le doigt en raccommodant les vêtements de son
mari... Et puis, le dé à coudre atterrit sur le doigt d’un homme sorti de l’ombre, qui le compare à un
objet qui enferme une multitude de choses. Grand, vêtu d’un blouson rock avec des brillants, il se
dresse tel un Mr loyal, environné d’écrans reflétant tout un cirque de sons, de couleurs et d’images
de publicités grotesques ou de documents bizarres. Et puis, des visages identiques apparaissent
répétant des sons lancinants et la voix chaude et douce de Narcisse s’élève à travers ce chaos. Il est
accompagné par le très bon guitariste Robin Pagès sur une musique électronique et des sons
synthétiques. Soudain, les visages animés des écrans scandent « Toi tu te tais » à intervalles
réguliers tandis que Narcisse dénonce poétiquement les travers de la société actuelle avec une
délectation provocatrice, tout en gardant un calme olympien. De Mr Loyal, il en devient presque un
gourou, un brin diabolique, voulant délivrer sa bonne parole.
Poétiques et percutantes, les chansons slamées de Narcisse posent un regard critique sur une société
plus encline à visionner des divertissements qu’à construire les pyramides d’Egypte, sur les travers
d’un business économique qui asservit les travailleurs et transforme les businessmen en automates
(chanson « ça ne se passe pas si mal ! »). Une autre chanson amusante sur la censure, qui à la
télévision floute les seins des femmes, mais ferme les yeux sur la vente d’armes en ligne…
Avec des jeux de mots façon Raymond Devos, une poésie proche de Brassens et de Brel, Narcisse
dénonce les travers de la technologie qui remplace petit à petit l’être humain, souligne les excès des
religieux de tous bords, soupire sur le sentiment d’amour qui est dévié par la technologie des
applications de rencontre… « Nous sommes en droit d’exiger un monde à l’envers » dit-il.
Redonner la voix à tous les êtres brimés. Chiche ?!
Un spectacle musical, malicieux, poétique, qui nous interpelle dans le sens de notre vie actuelle et
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Mary Matys
30/10/2020
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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