L'homme aux petites pierres encerclé par les gros canons
de André Benedetto
Mise en scène de Bleu d'Armand
Entre Brecht, Shakespeare et Beckett : l'essence même du théâtre...
Lors de la création de sa pièce en février 2003, l'auteur et acteur André Benedetto se trouvait seul au centre d'un cercle de petites pierres. Dans sa mise en espace, le Collectif le Bleu d'Armand a substitué à ce cercle minéral une grande rampe lumineuse d'ampoules électriques, transposant ainsi le spectacle dans un univers plus circassien ou encore, proche du cabaret berlinois style troisième Reich des années trente. Avec même des « songs » quasi-brechtiens pour ménager çà et là quelques espaces de respiration...
Pour donner vie et présence à ce personnage virtuel et volontiers clownesque de l'homme aux petites pierres, une sorte de Monsieur Loyal (David Bescond, excellent) mène le jeu des trois comédiennes, excellentes elles aussi (Zoé Agez-Lohr, Nolwenn Le Doth et Anna Pabst), jeu auquel il peut participer à son tour. Tous sont appelés cependant à donner en représentation, alternativement, une foule de personnages très contrastés. Mais surtout à se trouver dans des situations particulières sur un territoire militairement occupé. Bien évidemment,c'est de la Palestine et d'Israël qu'il s'agit ici, quoique la situation d'ensemble puisse se trouver élargie éventuellement à tous les conflits de l'histoire...
L'être humain dans la guerre, voilà un thème plus que récurrent au théâtre ou au cinéma, comme dans toutes les formes d'écritures et de récit... Il produit et reproduit, en effet, toutes les situations extrêmes, tant dans la cruauté imbécile que dans la plus altruiste compassion, où peuvent se trouver les hommes, les femmes tout comme les enfants... Mais ici, dans la pièce de Benedetto, la transposition théâtrale s'opère à travers un regard chargé d'une extrême dérision et d'un humour féroce, en même temps que d'une formidable sympathie envers les victimes, les occupants pouvant, à l'occasion mais beaucoup plus rarement, en faire partie...
Le spectacle offre une succession de tableaux évoquant nombre de situations tragiques provoquées dans le cadre d'une guerre d'occupation. Les quatre comédien(ne)s incarnent tour à tour tous les multiples personnages en de nombreux tableaux qui se succèdent sans aucun temps mort. L'homme aux petites pierres ? C'est bien lui qui surgit enfin, avec son nez rouge de clown, au bout du spectacle, alors que les faisceaux des projecteurs s'assombrissent pour faire disparaître provisoirement le miracle provoqué par cette prodigieuse alchimie théâtrale...
Pour donner vie et présence à ce personnage virtuel et volontiers clownesque de l'homme aux petites pierres, une sorte de Monsieur Loyal (David Bescond, excellent) mène le jeu des trois comédiennes, excellentes elles aussi (Zoé Agez-Lohr, Nolwenn Le Doth et Anna Pabst), jeu auquel il peut participer à son tour. Tous sont appelés cependant à donner en représentation, alternativement, une foule de personnages très contrastés. Mais surtout à se trouver dans des situations particulières sur un territoire militairement occupé. Bien évidemment,c'est de la Palestine et d'Israël qu'il s'agit ici, quoique la situation d'ensemble puisse se trouver élargie éventuellement à tous les conflits de l'histoire...
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Henri Lepine
04/07/2016
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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