EN TOURNÉE
EN FRANCE
EN FRANCE
Pixel
de Mourad Merzouki
Mise en scène de Mourad Merzouki
Avec Rémi Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, Marc Brillant, Aurélien Chareyron, Elodie Chan, Yvener Guillaume, Amélie Jousseaume, Ludovic Lacroix, Xuan Le, Steven Valade, Médésseganvi Yetongnon dit Swing
Des pixels plein les prunelles
Mourad Merzouki n’a pas fini de nous surprendre. Après des expériences mêlant des danses des quatre coins du monde, après des spectacles associant la musique et la danse, le classique et le hip-hop, il collabore cette fois avec deux spécialistes des arts numériques, Adrien Mondot et Claire Bardainne (en résidence à l’Hexagone de Meylan, en Isère, de 2009 à 2011), et nous donne une véritable féerie chorégraphiée.
Sur une toile de fond "pixelisée", pouvant évoquer la galaxie étoilée comme un tapis roulant ou volant (libre à chacun d’y voir ce que lui suggère son imagination), évolue une dizaine de danseurs de la compagnie Käfig. La prouesse est autant visuelle que corporelle. L’univers graphique d’Adrien Mondot et Claire Bardainne est sublime ; à chaque tableau, le spectateur en prend plein les yeux. Plus qu’un décor d’arrière-plan, ils créent un univers qui habille l’espace scénique entier. La vidéo déploie ses ailes et recouvre la scène, du sol au plafond. Les danseurs se fondent ainsi dans la toile au point qu’ils s’apparentent à des hologrammes. L’effet est saisissant.
Faisant exploser des millions de pixels, ils jaillissent parfois de la voie lactée ; parfois, c’est en équilibre sur un défilé de points lumineux qu’ils évoluent au sol. Ils semblent se déplacer avec la projection numérique ou, au contraire, lutter pour ne pas avancer avec elle, qu’elle ne les entraîne pas. Sur ce plateau en trois dimensions, en harmonie avec la vidéo qui les enveloppe, ils n’en dansent pas moins (et, surtout, pas moins bien). On retrouve le style de Mourad Merzouki, toujours aussi talentueux pour faire évoluer les mouvements de hip-hop, qui fondent la base de sa danse. Chacun des interprètes utilise ses compétences (contorsion, acrobatie, danse en roller…) au service de tableaux d’ensemble très réussis. Tout est beau, limpide et énergique, sensuel et tonique, soutenu par une musique hypnotisante. Aussi, lorsque la magie s’arrête au bout d’une heure et dix minutes, on en redemande.
Sur une toile de fond "pixelisée", pouvant évoquer la galaxie étoilée comme un tapis roulant ou volant (libre à chacun d’y voir ce que lui suggère son imagination), évolue une dizaine de danseurs de la compagnie Käfig. La prouesse est autant visuelle que corporelle. L’univers graphique d’Adrien Mondot et Claire Bardainne est sublime ; à chaque tableau, le spectateur en prend plein les yeux. Plus qu’un décor d’arrière-plan, ils créent un univers qui habille l’espace scénique entier. La vidéo déploie ses ailes et recouvre la scène, du sol au plafond. Les danseurs se fondent ainsi dans la toile au point qu’ils s’apparentent à des hologrammes. L’effet est saisissant.
Faisant exploser des millions de pixels, ils jaillissent parfois de la voie lactée ; parfois, c’est en équilibre sur un défilé de points lumineux qu’ils évoluent au sol. Ils semblent se déplacer avec la projection numérique ou, au contraire, lutter pour ne pas avancer avec elle, qu’elle ne les entraîne pas. Sur ce plateau en trois dimensions, en harmonie avec la vidéo qui les enveloppe, ils n’en dansent pas moins (et, surtout, pas moins bien). On retrouve le style de Mourad Merzouki, toujours aussi talentueux pour faire évoluer les mouvements de hip-hop, qui fondent la base de sa danse. Chacun des interprètes utilise ses compétences (contorsion, acrobatie, danse en roller…) au service de tableaux d’ensemble très réussis. Tout est beau, limpide et énergique, sensuel et tonique, soutenu par une musique hypnotisante. Aussi, lorsque la magie s’arrête au bout d’une heure et dix minutes, on en redemande.
Caroline Vernisse
16/12/2014
Quelques dates : Hexagone (Meylan), les 9 et 10 décembre 2014 ; Maison de la danse (Lyon), du 20 au 29 janvier 2015 ; Le Corum (Montpellier) du 3 au 5 février 2015 ; Espace Albert-Camus (Bron) le 26 mars 2015 ; Bonlieu (Annecy) les 17 et 18 mars 2015.
Toutes les dates :
[site]
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
PARIS
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier