Salomé
de Oscar Wilde
Mise en scène de Azem El Awadly
Salomé d’Oscar Wilde est une pièce dramatique inspirée d’un épisode du nouveau testament dans lequel les évangiles selon St Marc et Saint Matthieu font état d’une héroïne portant le très joli prénom de Salomé.
"Fille d’Hérodiade", Salomé danse devant Hérode Antipas qui est peut être son père. Sous le charme, celui-ci lui accorde ses volontés. Sur le conseil de sa mère, elle réclame à corps et à cris la tête de Jean Baptiste, qu'Hérode Antipas fait apporter sur un plateau.
Il s’agit bien de cet enfant dépourvu de désir qui apparait dans l'épisode néotestamentaire et devient un personnage de tentatrice sensuelle pour inspirer les artistes et en particulier Oscar Wilde qui en écrit une très belle version en Français en 1891 . C’est cette uvre superbe et scandaleuse qu’Azem El Awadly a décidé de mettre en scène au théâtre Nout à Saint Denis (93).
Avec ce talent natif du metteur en scène Egyptien pour les maquillages autant que pour les costumes qu’il crée lui-même, on est vite plongé dans l’histoire profane des origines qui a pu assurément orienter Oscar Wilde. A croire qu’Azem El Awadly est un visionnaire perspicace de l’imagination des auteurs qu’il met en scène. On peut le confirmer en ayant déjà vu son travail scénographique admirable dans une autre pièce qu’il nous fut donné de voir en ce même théâtre (Le Livre Blanc de Jean Cocteau).
Ce théâtre Nout est une nef au sens littéraire du terme comme on l’utilisait au Moyen-âge en ancien français : une sorte de bateau, de navire dans lequel les spectateurs voyagent vers une destination mystérieuse voire ésotérique. Jouer cette pièce d’Oscar Wilde, c’est aussi rendre hommage à l’audace militante d’un auteur prêt à renoncer à sa nationalité britannique, accusé à l’époque dans son propre pays d’avoir honteusement mis en scène des personnages bibliques.
On retrouve là encore dans le jeu des comédiens, dans leur posture, leurs costumes et leurs maquillages des clichés de visages diaphanes ou de drapés identifiant dans un rôle fait pour elle la grande Sarah Bernhardt dans sa prestation d’époque.
Qu’importe la pruderie de ceux qui verront dans cette pièce trop de nudité.
La nudité, la sensualité, et l’amour doivent réellement apparaître dans cette tragédie et c’est ce qu’a vraiment réussi Azem avec ses comédiens qui en plus d’incarner tous brillamment un rôle fait pour chacun d’eux, nous donnent à voir leur corps épanouis et gracieux.
Cette pièce est un petit bijou d’esthétique et d’histoire à voir absolument !
Il s’agit bien de cet enfant dépourvu de désir qui apparait dans l'épisode néotestamentaire et devient un personnage de tentatrice sensuelle pour inspirer les artistes et en particulier Oscar Wilde qui en écrit une très belle version en Français en 1891 . C’est cette uvre superbe et scandaleuse qu’Azem El Awadly a décidé de mettre en scène au théâtre Nout à Saint Denis (93).
Avec ce talent natif du metteur en scène Egyptien pour les maquillages autant que pour les costumes qu’il crée lui-même, on est vite plongé dans l’histoire profane des origines qui a pu assurément orienter Oscar Wilde. A croire qu’Azem El Awadly est un visionnaire perspicace de l’imagination des auteurs qu’il met en scène. On peut le confirmer en ayant déjà vu son travail scénographique admirable dans une autre pièce qu’il nous fut donné de voir en ce même théâtre (Le Livre Blanc de Jean Cocteau).
Ce théâtre Nout est une nef au sens littéraire du terme comme on l’utilisait au Moyen-âge en ancien français : une sorte de bateau, de navire dans lequel les spectateurs voyagent vers une destination mystérieuse voire ésotérique. Jouer cette pièce d’Oscar Wilde, c’est aussi rendre hommage à l’audace militante d’un auteur prêt à renoncer à sa nationalité britannique, accusé à l’époque dans son propre pays d’avoir honteusement mis en scène des personnages bibliques.
On retrouve là encore dans le jeu des comédiens, dans leur posture, leurs costumes et leurs maquillages des clichés de visages diaphanes ou de drapés identifiant dans un rôle fait pour elle la grande Sarah Bernhardt dans sa prestation d’époque.
Qu’importe la pruderie de ceux qui verront dans cette pièce trop de nudité.
La nudité, la sensualité, et l’amour doivent réellement apparaître dans cette tragédie et c’est ce qu’a vraiment réussi Azem avec ses comédiens qui en plus d’incarner tous brillamment un rôle fait pour chacun d’eux, nous donnent à voir leur corps épanouis et gracieux.
Cette pièce est un petit bijou d’esthétique et d’histoire à voir absolument !
Yves-Alexandre Julien
02/11/2014
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
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"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
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