La Tempête
de William Shakespeare
Mise en scène de Ned Grujic, Rafael Bianciotto
Avec Charlotte Andrès, Rafael Bianciotto, Anne-Dominique Défontaines, Christophe Hardy, Jean-Luc Priano, Francis Ressort
La Tempête sur la scène du Vingtième Théâtre, l'intense et le fantastique rivalisent autour d'une rencontre déclinée au pluriel, la passion tragi-romanesque de Shakespeare et la créativité partagée par Ned Grujic et Rafael Bianciotto.
Que d'adaptations de La Tempête ont inspiré des générations de metteurs en scène depuis... et toutes ne sont pas dignes d'être inscrites dans le panthéon de la mémoire du théâtre. Dans la famille Brook, le père, Peter, en monta une de légende au Festival d'Avignon en 1991. Irina, sa fille, l'imita en juin 2010 aux Bouffes du Nord et cette Tempête très exigeante dans sa conception souffla longtemps car submergeante fut-elle.
Ce texte apparaît comme l'un des plus difficiles du répertoire classique à mettre en scène. Le fond de l'histoire de Prospero, Miranda et Caliban est dans toutes les têtes. Quant à la forme, il n'en existe pas de conventionnelle et il revient au metteur en scène de montrer l'envie qui l'anime en proposant une réalisation qui marque les esprits.
Grand bien leur a pris à Ned Grujic et à Rafael Bianciotto de s'extraire des chemins tracés et de faire tomber les masques du théâtre élisabéthain. Une co-influence artistique qui mêle adroitement la grandeur et la perversité de l'âme humaine dans un ensemble scénique où la volonté de rassembler fédère le fantastique et le spirituel.
La scénographie de Danièle Rozier ressemble à un fantasme, exceptée l'importance accordée à l'ensemble musical sis en quart de plateau ; les objets vont et viennent sans tourmenter la déambulation des comédiens. Elle ouvre des horizons imaginaires et invite à des explorations lointaines.
La base de cette adaptation se concentre sur le modèle de la commedia dell'arte. Les masques et les costumes respectivement créés par Alaric Chagnard et Anne Bothuon soulignent une esthétique fantaisiste et inventive.
Les artistes évoluent sous la projection de la création lumière d'Antonio de Carvalho, laquelle s'intègre subtilement à la magie, la tourmente, l'amour, la déchéance, la trahison et le pardon.
Charlotte Andrès, Rafael Bianciotto, Anne-Dominique Défontaines, Christophe Hardy, Jean-Luc Priano, Francis Ressort excellent dans leur registre. L'interprétation de Prospero assurée par Christophe Hardy, la retraduction du personnage influencé par l'expérience du Zéfiro Théâtre et Les Tréteaux de la Pleine Lune. Le Zéfiro Théâtre et Les Tréteaux de la Pleine Lune rendent au théâtre ce qui appartient au théâtre par la voix et la présence de tous ces artistes passionnés.
Le plateau vit de l'intensité de la mise en scène convaincante et élégante de Ned Grujic et Rafael Bianciotto et vibre sous la résonance de la création musicale conçue par Jean-Luc Priano. Une ode qui sème des effluves de poésie, de tragédie et d'âme humaine.
Telles sont les impressions qui grandissent La Tempête durant et de lui souhaiter bon vent ici et ailleurs.
Ce texte apparaît comme l'un des plus difficiles du répertoire classique à mettre en scène. Le fond de l'histoire de Prospero, Miranda et Caliban est dans toutes les têtes. Quant à la forme, il n'en existe pas de conventionnelle et il revient au metteur en scène de montrer l'envie qui l'anime en proposant une réalisation qui marque les esprits.
Grand bien leur a pris à Ned Grujic et à Rafael Bianciotto de s'extraire des chemins tracés et de faire tomber les masques du théâtre élisabéthain. Une co-influence artistique qui mêle adroitement la grandeur et la perversité de l'âme humaine dans un ensemble scénique où la volonté de rassembler fédère le fantastique et le spirituel.
La scénographie de Danièle Rozier ressemble à un fantasme, exceptée l'importance accordée à l'ensemble musical sis en quart de plateau ; les objets vont et viennent sans tourmenter la déambulation des comédiens. Elle ouvre des horizons imaginaires et invite à des explorations lointaines.
La base de cette adaptation se concentre sur le modèle de la commedia dell'arte. Les masques et les costumes respectivement créés par Alaric Chagnard et Anne Bothuon soulignent une esthétique fantaisiste et inventive.
Les artistes évoluent sous la projection de la création lumière d'Antonio de Carvalho, laquelle s'intègre subtilement à la magie, la tourmente, l'amour, la déchéance, la trahison et le pardon.
Charlotte Andrès, Rafael Bianciotto, Anne-Dominique Défontaines, Christophe Hardy, Jean-Luc Priano, Francis Ressort excellent dans leur registre. L'interprétation de Prospero assurée par Christophe Hardy, la retraduction du personnage influencé par l'expérience du Zéfiro Théâtre et Les Tréteaux de la Pleine Lune. Le Zéfiro Théâtre et Les Tréteaux de la Pleine Lune rendent au théâtre ce qui appartient au théâtre par la voix et la présence de tous ces artistes passionnés.
Le plateau vit de l'intensité de la mise en scène convaincante et élégante de Ned Grujic et Rafael Bianciotto et vibre sous la résonance de la création musicale conçue par Jean-Luc Priano. Une ode qui sème des effluves de poésie, de tragédie et d'âme humaine.
Telles sont les impressions qui grandissent La Tempête durant et de lui souhaiter bon vent ici et ailleurs.
Philippe Delhumeau
12/09/2014
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