EN TOURNÉE
EN FRANCE
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Histoire du soldat & El Amor brujo (L’Amour sorcier)
de Igor Stravinsky, Manuel de Falla
Mise en scène de Marc Minkowski, Jacques Osinski
Avec Johan Leysen, Olivia Ruiz, Arnaud Simon, Alexandre Steiger
Théâtre, musique et danse
Histoire du soldat et El Amor brujo réunissent pour la première fois les trois artistes en résidence à la MC2 Grenoble : Marc Minkowski, directeur artistique des Musiciens du Louvre Grenoble, Jean-Claude Gallotta, directeur du Centre chorégraphique national de Grenoble et Jacques Osinski, directeur du Centre dramatique national des Alpes. La danse, la musique et le théâtre s’associent ainsi dans deux histoires fantastiques, réunies autour d’une époque (1915 pour l’opéra de Manuel de Falla et 1918 pour celui d’Igor Stravinsky) et d’un thème : le pacte avec le diable.Mélodrame pour trois acteurs et sept instrumentistes, Histoire du soldat est créé quelques jours avant la fin de la Première Guerre mondiale. Stravinsky s’inspire d’un livret de Charles-Ferdinand Ramuz : un pauvre soldat en quête de bonheur vend au diable son âme, sous la forme d’un violon. Lassé des déboires qui en résultent, il tente de récupérer son instrument, ce qui le conduit tout droit en enfer. Pour représenter cette intrigue assez classique, dans la lignée du mythe faustien, les trois concepteurs du spectacle ont choisi de rester fidèles à sa forme initiale : les passages lus sont joués et commentés par un narrateur présent sur la scène ; les intermèdes musicaux sont joués par les Musiciens du Louvre de Grenoble et (superbe "bonus") agrémentés d’une chorégraphie interprétée par onze danseurs du Centre chorégraphique national de Grenoble. Le spectateur assiste ainsi non pas à un opéra, mais à un spectacle hybride, au carrefour de la pièce théâtrale, du ballet et du concert. La mise en scène est suffisamment subtile pour qu’on ne se perde pas : le héros, incarné par Alexandre Steiger, figure au centre d’une sorte de cube vitré, tandis que le diable (Arnaud Simon) et les danseurs, tels des esprits qui hantent les pensées du soldat, lui tournent autour. A l’écart, assis devant une simple table, le narrateur (Johan Leysen) nous donne les explications nécessaires à la compréhension de sa mésaventure. Tous ensemble, ils nous entraînent dans une valse diabolique où les jeux d’ombre et de lumière soulignent les aspects aussi flamboyants qu’inquiétants du pacte avec le diable.L’atmosphère d’El Amor brujo est relativement similaire, même si cette courte pièce penche plutôt du côté du ballet, respectant l’esprit de la version originale de 1915. En effet, Manuel De Falla l’avait créée pour la danseuse de flamenco Pastora Imperio, qui lui avait demandé une danse et une chanson. C’est par amour que son personnage, la belle gitane Candelas, pactise avec le diable : pour se venger de son amant qui l'a trahie, elle le séduit à nouveau en se faisant sorcière. Dans la mise en scène de Jean-Claude Gallotta et Jacques Osinski, c’est Olivia Ruiz qui reprend brillamment le rôle principal. Ses origines espagnoles conviennent parfaitement à l’incarnation de cette amoureuse enflammée. Pour l’occasion, elle se fait danseuse plus que chanteuse. On a tout de même l’occasion d’entendre sa belle voix grave sur quelques airs, mais on admire essentiellement son aisance à se mouvoir d’un bout à l’autre du plateau, dans un va-et-vient incessant qui montre la fureur du personnage. N’oublions pas cependant qu’elle est bien accompagnée par les onze danseurs du Centre chorégraphique national de Grenoble, présents également dans cette deuxième partie. L’ensemble de la chorégraphie est envoûtant et s’accorde à merveille avec la musique espagnole très vive, interprétée cette fois par 29 musiciens du Louvre de Grenoble. N’hésitez donc pas une seconde et laissez-vous tenter en entrant à votre tour dans cette ronde démoniaque.
Caroline Vernisse
17/10/2013
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