1 Riche 3 Pauvres
de Louis Calaferte
Mise en scène de Iwan Lambert
Avec Aurélien Charle, Moana Ferré, Jean Kinsella, Iwan Lambert, Franck Pech, Greta Risa, Arman Saribekian
Quand les clowns font le constat des abominations de ce monde, ils font tristes mines.
Le Collectif Z propose une idée quelque peu originale et particulière. Et si les clowns, que l'on se représente toujours joviaux et évoluant dans un univers coloré de confettis, observaient et nous ouvraient les yeux sur les horreurs de notre monde ? A travers une foule de saynètes, les sept comédiens illustrent des situations simples et quotidiennes qui perturbent doucement mais sûrement les spectateurs. Le public est accueilli avec des sourires et des mimiques propres à l'univers enfantin des clowns. L'ambiance est détendue, agréable et l'on sourit. Puis le noir se fait, les scènes s'enchaînent, rapides sans explication, sans même crier gare. Au début, on est décontenancé, perplexe.. puis on comprend. Voila pourquoi ici les nez sont noirs et pas d'un rouge flamboyant ! Hommes, femmes, enfants, familles, patrons, employés, inconnus dans la rue... toutes les situations dévoilent des êtres humains en souffrance. Certains sont écrasés par leurs pairs, d'autres se retrouvent seuls à hurler leur peur et leur désespoir, il y en a même qui se suicident avec le sourire.Les clowns restent malgré tout joyeux bien qu'ils se prennent eux aussi de plein fouet cette souffrance humaine. Ils chantent, jouent entre eux et avec le public, leur demandant "ça va bien les enfants ?". Ici, Iwan Lambert utilise les codes grossiers de clowns de cirque pour dénoncer l'absurdité humaine et sa véritable folie. Egoïsme, solitude, envie, colère... les émotions sont explorées à travers la vision du clown. Le clown, qui est un être entier, ouvert et terriblement réceptif.La scène est à l'image de l'univers des clowns, un joyeux bordel. Il faut dire qu'il en faut des accessoires et des costumes pour cette création. A chaque changement de situation, les comédiens se vêtissent d'un nouveau costume et ils transforment le plateau. Les changements sont fait à vue et mis en scène. On appréciera tout particulièrement la petite musique façon beatbox, entièrement interprétée par les comédiens. Le rythme est soutenu, et bien que les premières minutes du spectacle soient déroutantes, on se prend au jeu et attend avec impatience quelle sera la prochaine histoire.Le petit film de théâtre de Guignol est une bouffée d'air frais satyrique. Il est agréable et amusant de voir Guignol frapper à grands coups de bâton les présidents et grands dictateurs de l'Histoire.Une création étrange et intéressante. L'idée est excellente, la conception est plus ou moins réussie. Il manque une certaine rigueur et peut-être un brin de fantaisie ou de délire en plus pour embarquer le spectateur dans un tourbillon. De ce fait, on en ressortirait terriblement troublé. Pendant la représentation, on rit d'amusement, puis, petit à petit, on rit jaune. C'est perturbant. Et cela mériterait de l'être encore d'avantage.
Cyriel Tardivel
13/03/2013
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
AVIGNON
Les enfants du diable
de Clemence BaronMise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber