Everest
de Stéphane Jaubertie
Mise en scène de Nino D’Introna
Avec Angélique Heller, Cédric Marchal, Gabriel Hermand-Priquet, Alain-Serge Porta (en alternance)
Father and son
Un père et son fils se promènent dans les bois quand le père, mordu par un serpent, rapetisse. Une fois rentrés à la maison, ils retrouvent la mère, qui reproche pour la énième fois au père son manque d’investissement dans la famille et son oisiveté. Le fils prend alors soin du père, qu’il installe dans une petite maison en carton. Après l’avoir mangé par inadvertance, l’avoir fait rétrécir encore plus, il le voit se lancer dans une ascension hors du commun : celle des sommets... de la littérature ! Le père devient alors un héros, qui, comme les héros, reste malheureusement dans les livres...Vous l’aurez compris, Everest est un joli conte pour enfant, mais surtout un réservoir inépuisable de métaphores que seuls les adultes pourront décrypter. La pièce de Stéphane Jaubertie aborde tous les thèmes fondamentaux liés à la famille : la relation père-fils surtout, mais aussi le conflit entre les parents, les jeux de pouvoir, la place de chacun dans la famille, la manière dont l’enfant coupe petit à petit le cordon ombilical, la rédemption d’un homme par l’apprentissage (de la littérature ici), la réhabilitation de son image dans l’esprit de son fils, la transmission et le relais des générations... On pourra bien évidemment psychanalyser tous les personnages, à commencer par le fils qui doit "tuer le père" et échapper à la tentation d’épouser la mère. Ces thématiques ont déjà fait l’objet des histoires de Perrault et des analyses psychanalytiques des contes de fées, mais elles sont ici renouvelées grâce à la poésie de l’auteur.Mise en scène par Nino d’Introna, la pièce acquiert, en outre, une dimension visuelle très forte. On peut donc aussi choisir de plonger tout simplement dans cet univers onirique, de se laisser happer par la magie des images : le drap blanc en guise de sommet enneigé, les ombres chinoises des personnages, la manipulation des marionnettes, le soleil rouge en toile de fond... Tout est simple et beau. La symbolique des objets renvoie à celle du texte, avec une justesse qui montre que le tandem auteur/metteur en scène fonctionne bien. Tous les deux n’en sont d’ailleurs pas à leur coup d’essai, puisqu’ils nous avaient déjà ravis avec Jojo au bord du monde et Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art. On signe pour une quatrième collaboration !
Caroline Vernisse
12/02/2013
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
AVIGNON
Pierre de Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
Pierre de Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera