Le Malade imaginaire
de Molière
Mise en scène de Guy Simon
Avec Martine Baudry, Joëlle Richetta, Anaïs Richetta, Guy Simon, Jérôme Simon
Un Roi sans divertissement ?...
Prototype de l’anti-héros, Argan est hypocondriaque au dernier degré. Son état de santé qui, à chaque instant, lui semble fort précaire est le fondement même de sa vie. Aussi, autour de lui et en permanence, tous se doivent de lui prodiguer tous les soins et l’attention qu’à ses yeux son état et sa situation méritent. Tout son entourage ne vit que pour le soulager de ses soucis de santé. Au surplus, n’envisage-t-il pas de marier sa fille Angélique à un médecin ? Mais Angélique, qui aime Cléante, refuse. Son père veut alors la déshériter. En outre, Béline, sa seconde épouse, ne pense qu’à toucher l’héritage. Ce sera la servante Toinette qui, par son intelligente impertinence et un judicieux double jeu, provoquera la destruction de ce désordre établi.Un grand lit le lit d’Argan à inclinaison variable, occupe la plus grande partie du plateau scénique. C’est tout autour de ce lit qu’évoluent tous les personnages, la plupart masqués et même, pour certains, épisodiquement juchés sur des échasses : nous sommes en effet devant l’un de ces magnifiques spectacles de théâtre total, mêlant la commedia dell’arte et ses masques, la musique, la danse, le cirque même, comme a su nous en concocter maintes fois déjà le Kronope. Cela commence par une sorte de ballet macabre : la mort sera toujours présente dans le spectacle, lequel ne sera d’ailleurs qu’une confrontation permanente avec la camarde ! Mais plutôt sous l’aspect drolatique qu’on lui voit revêtir dans les fêtes mexicaines.Et Molière donc ? Il est toujours présent, le spectacle respectant bien le texte original, bien que le metteur en scène Guy Simon ait choisi semble-t-il une vision plutôt nietzchéenne du personnage principal, celui que son bas ventre empêchait de se prendre pour le Dieu qu’il aspirait pourtant à être... il ne cesse jamais de nous le rendre pathétique dans la mesure où il ne cesse d’être étrangement semblable à chacun de nous.
Henri Lepine
12/07/2011
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
AVIGNON
Les enfants du diable
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
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de Gérard Rauber
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