Semianyki (La Famille)
de Teatr Semianyki
Mise en scène de Boris Petrushanskiy
Avec Alexander Gusarov, Olga Eliseeva, Marina Makhaeva, Yulia Sergeeva, Kasyan Ryvkin, Elena Sadkova
Les déboires d’une famille particulièrement déjantée, qui tente de survivre dans une Russie déglinguée.
Une famille, c’est beaucoup d’amour ! Une famille, c’est beaucoup de haine aussi... Cela, la troupe qui présente Semianyki l’a parfaitement compris, et ceci pour leur (et notre) plus grand bonheur : car les clowns aiment à se mouvoir dans un univers qui allie les contraires. Les embrassements sur la chaise à bascule y sont autant d’étouffements et les pincements de torture actionnés par les pinces à linge des caresses d’enfant. Derrière cette cascade de gags, c’est bien une psychologie de la vie de famille qui se fait jour...La première étape pour faire exister un clown, c’est de trouver son type de personnage. A partir de sa constitution, ses frasques seront comme des variations autour d’un thème principal. Il suffit juste de voir l’affiche du spectacle pour voir que c’est chose réussie pour tous les membres de la troupe : un père alcoolique, une mère enceinte, un garçon qui brandit fièrement sa scie, sa sœur qui en fait autant avec sa hache, alors que la cadette embrasse (étouffe ?) son nounours avec un couteau planté dedans.Les dix premières minutes commencent tout en douceur, et nous invitent plutôt à une présentation des personnages. Durant cette divertissante introduction, les plus résistants au rire n’ont guère de mal à garder leur sérieux. On ne sait pas encore vraiment ce qui nous attend... Le festival du délire commence vraiment au moment où le père-clown essaie et réussit véritable prouesse , dans une situation peu banale, à boire son verre de vodka. A partir de là, la suite ne sera plus qu’une rafale d’effets comiques qui se surpasseront sans cesse en degré d’absurdité et que même les applaudissements finaux ne pourront interrompre.Le tout aboutit à une symbiose parfaite entre les spectateurs et les interprètes. Le public, de tout âge, exulte, et si le but de nos clowns était de le rallier à sa cause totalement déjantée, le pari est gagné !
Philippe Kalman
13/05/2011
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
AVIGNON
Les enfants du diable
de Clemence BaronMise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
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de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber