La Comédie des erreurs
de William Shakespeare
Mise en scène de Dan Jemmett
Avec David Ayala, Vincent Berger, Thierry Bosc, Valérie Crouzet, Fany Mary, Julie-Anne Roth
Quiproquos et bière à volonté
Antipholus débarque à Ephèse avec son valet, Dromio. Tous les deux ont des jumeaux, disparus vingt-trois ans plus tôt dans un naufrage, car Egeon, riche marchand de Syracuse, père des deux Antipholus, avait acheté à une pauvre femme les jumeaux Dromio pour en faire les serviteurs de ses fils. La catastrophe maritime a séparé les deux duos et Antipholius et Dromio ignorent complètement que leurs doubles se trouvent dans la ville où ils sont venus les chercher. D’où une série de quiproquos en cascade. Voilà l’argument de cette comédie peu connue et très légère écrite par Shakespeare en 1591.Dan Jemmett, le metteur en scène britannique, en donne une version modernisée pour le texte comme pour la scénographie. L’intrigue prend place dans une fête foraine où la bière coule à flots et où les toilettes amovibles servent de portes d’entrées et de sorties aux personnages. L’atmosphère est donc résolument carnavalesque, l’histoire placée sous le signe de la franche comédie. On est devant un pur divertissement ; il ne faut pas chercher de vraisemblance dans l’enchaînement des hasards et des coïncidences qui provoquent les méprises successives des héros, mais il faut, au contraire, se laisser porter par la bonne humeur générale. Les cinq comédiens font tout pour y entraîner le public avec eux ; tout va très vite, une mèche de cheveux gominée, une chemise entrebâillée, un chapeau sur la tête et, hop, le tour est joué, le même acteur est tour à tour un personnage et son jumeau. Tout le spectacle se déroule ainsi sur un rythme endiablé.On peut certes déplorer que l’intrigue ne soit pas des plus fines, mais on se demande surtout pourquoi Dan Jemmett a tenu absolument à faire retentir une musique contemporaine tonitruante toutes les dix minutes, sur laquelle les comédiens improvisent quelques mouvements de danse (entre chorégraphie des années 80 et tectonique). Est-ce une volonté de plaire à tout prix au public d’aujourd’hui ? En effet, cette pointe d’anachronisme semble tomber comme un cheveu sur la soupe. Elle n’est vraiment pas nécessaire à l’intrigue ni à la mise en scène. Dommage que Jemmett en fasse un peu trop finalement, car les quiproquos et le dynamisme des comédiens auraient suffi à combler les spectateurs.
Caroline Vernisse
20/03/2011
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