Paparazzi
de Matéï Visniec
Mise en scène de Caroline Boisson
Avec Béatrice Avoine, Philippe Clément, Hervé Daguin, Didier Vidal
Une fin du monde sans fond
Extérieur jour. Lumière apocalyptique, silence. Un paparazzo, en haut d’un immeuble, observe les gens et attend le scoop qui lui fera réaliser la photo du siècle. Noir, musique entraînante. Intérieur jour, deux tueurs à gage demandent à une femme, assise derrière un comptoir, si elle a vu un homme avec une flûte. Noir, musique. Extérieur jour, lumière bleutée. Un homme décroche le téléphone dans une cabine publique. Un aveugle, au bout du fil, lui demande de décrire le ciel. Noir, musique. Extérieur jour, lumière rosée. Une clocharde monologue sur divers sujets. Noir...Vous l’aurez compris, Paparazzi se compose d’un assemblage de saynètes disparates. Le lien entre toutes ces séquences et tous les personnages, qui apparaissent, disparaissent et réapparaissent parfois : la fin du monde. Vous ne comprenez pas ? C’est normal. Il n’y a rien à comprendre. Mateï Visniec montre des bribes de vie en un jour de probable apocalypse. C’aurait pu être n’importe quel autre jour, une journée banale, dans n’importe quel endroit, en n’importe quelle saison, c’aurait été pareil. L’interrogation sur la fin de la planète et de l’humanité ne va jamais très loin. Toutes les ébauches d’histoires restent très superficielles. On regarde ces hommes et ces femmes marcher, courir, parler, tuer, prendre des photos... sans trouver l’intérêt de la pièce. Si ce n’est pas vraiment un questionnement sur la fin du monde, peut-être est-ce finalement une parabole sur la vie et la dérision des actions humaines ; certes. Cependant, face à un tel assemblage de tableaux, sans autre lien que les réapparitions épisodiques de personnages, on reste perplexe et on s’ennuie... un peu.L’idée de la mise en scène cinématographique, avec des "cut", symbolisés par l’obscurité, de courtes séquences juxtaposées et même l’intervention de la vidéo, n’est pas mauvaise. Sa réalisation est d’ailleurs plutôt réussie. Mais le texte ne nous convainc pas, pas plus que les comédiens dont l’interprétation est inégale (chacun jouant plusieurs rôles) et par moments trop artificielle. Cette histoire de fin du monde et ces histoires d’individus dans tous leurs états ne suscitent malheureusement pas notre empathie. Dommage. La troupe de l’Iris a, au moins, le mérite d’innover, de "rechercher" (comme elle le signale) des textes et des manières nouvelles de les mettre en scène. On attend la prochaine création !
Caroline Vernisse
14/03/2008
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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de Gérard Rauber
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de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
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de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
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