
|
 |
    
|
|
 |
 |
|
 |
 |
 .."J’ai 3 ans, je ne parle pas, et vous n’entendrez aucun mot sortir de ma bouche"... Françoise Lefèvre nous offre son témoignage sur son enfant différent, qu’elle préfère regarder comme un Petit Prince cannibale (Goncourt des lycéens 1990).
Françoise Lefèvre nous offre son témoignage sur son enfant différent, qu’elle préfère regarder comme un "Petit Prince cannibale" (Goncourt des lycéens 1990). Quelques trente années plus tard, son fils Hugo Horiot (L’Empereur, c’est moi, 2013 ; Autisme : j’accuse !, 2018), devenu adulte, se plaît à conjuguer inlassablement artiste avec autiste, d’une seule lettre qui change tout, en apparence !!! Deux voix intimes aussi singulières qu’indivisibles, unis dans les mots sourds de l’écriture. Écrire et encore écrire, pour comprendre, faire comprendre, pour savoir et faire savoir.
Pas facile d'adapter ce témoignage. Trois comédiens, la mère, le fils, le conteur (à la fois, l'institution, le docteur, le lien entre la mère et le fils.......) merveilleux. Serge Barbuscia nous entraîne dans le silence de l'autisme, nous force à toucher et accepter la différence. Camille Carraz (la mère) à une sensibilité à fleur de peau, et se bat pour sauver son fils des institutions conformes à une certaine idée reçue. Elle est magique, émouvante, son fils (Fabrice Lebert) dégage une force, une énergie, il est époustouflant, et le "conteur" Serge Barbuscia nous apaise, il a une voix qui calme, qui repose, qui rend "zen". C'est un conteur-né.
Le décor, un lit médicalisé, des colonnes représentant le temps et les institutions (ça c'est moi qui le pense). Monsieur Barbuscia signe une fois de plus, un spectacle grandiose, je ne trouve pas de mot pour lui dire mon admiration et le remercier lui et ses comédiens de me donner tant de bonheur et d'émotions et si j'en crois les applaudissements, à tout le public !
Incontournable. |
 |
 |
Mis à jour le 14/07/2018
|
|
 |
|
|