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de Oscar Wilde
Mise en scčne de Marjolaine Humbert
Avec Christophe Truchi
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 Avec De Profundis, Wilde a atteint l’essence de son âme et de son art. La souffrance a tuée chez lui son vice suprême : la superficialité.
De Profundis est d'abord une confession, sans pudeur de ce que fût son passé, il nous livre sans détour les faits qui l'ont amenés, lui le dandy, dans cette prison sordide. Il ne savait pas encore "que chaque petits détails de la vie quotidienne, fait ou défait le caractère" et qu'il lui faudrait "crier sur les toits ce que l'on a fait dans le secret". Cette confession s'adresse à Lord Alfred Douglas, son partenaire depuis trois ans, qu'il accuse d'être le responsable de son incarcération.
Il revient aussi sur sa carrière d'écrivain, la religion, et enfin, les thèmes sur lesquelles il désire s'exprimer dès sa sortie de prison... Pour conclure, nous pouvons dire que Wilde, avec De Profundis a atteint l'essence de son âme et de son art. La souffrance a tué chez lui son vice suprême, la superficialité.
"Le vice suprême est d’être superficiel." Cette longue lettre qu’Oscar Wilde écrivit depuis sa cellule de prison où il était incarcéré depuis deux ans pour "crimes contre les bonnes murs" est l’uvre la plus aboutie de sa carrière d’écrivain. Elle surpasse même son célèbre Portrait de Dorian Gray.
Ce spectacle n'a pas encore été chroniqué par la rédaction de La Theatrotheque.com.
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Mis à jour le 30/11/2010
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