Claire, jeune enseignante, découvre un message mystérieux sur son répondeur ; il est question de sa mère, de la Bosnie, et d’un événement particulièrement grave survenu il y a quelques années. Sur le chemin de son « enquête », elle va découvrir le monde de la prison, la guerre en Bosnie, et quand la boucle sera bouclée, elle en saura plus sur elle-même, sur les engagements de sa mère, et sur l’amour….

La pièce est une adaptation du roman « Le répondeur », que j’ai écrit en 2019.
L’adaptation d’un roman répond à des exigences différentes du roman, spécifiques au spectacle vivant :
- Les décors : dans le roman, il y a 26 lieux où l’action se déroule. Difficile de garder tous ces lieux dans la pièce ; j’ai réduit ce nombre à 6 lieux : il me semble que, grâce à un jeu habile d’accessoires et de décors assez simples, on peut les symboliser de façon parlante sans avoir des changements de décors compliqués ; ce sera aux metteurs en scène et scénographes de se montrer « habiles »…
- Les personnages : comme pour les lieux, le roman possède de nombreux personnages ; j’ai réduit ce nombre à 9, ce qui n’est pas négligeable quand on monte une pièce. Il est possible, dans le déroulé de la pièce, que 2 acteurs masculins jouent chacun 2 rôles différents : Mehdi, le codétenu de Marc / Stéphane, le médecin du camp en Bosnie d’une part, et Loïc, l’instituteur de la prison / Renaud, le logisticien du même camp d’autre part. Ce sera selon les orientations du metteur en scène.
- Les intrigues : dans un roman, on peut entrelacer plusieurs intrigues, qui n’ont pas de relation directe entre elles, sinon les protagonistes communs. C’est plus compliqué au théâtre, et on risque souvent de « perdre » le spectateur en mélangeant les intrigues. J’ai choisi sur 2 intrigues principales.
Un peu par hasard, un jour, dans ma jeunesse, je croise une amie qui me dit qu’elle fait partie d’une troupe de théâtre et qu’il leur manque un acteur dans la pièce qu’ils sont en train de monter… premier contact… premiers retours… apparemment, je ne me débrouille pas si mal que ça, je suis « embauché » ; des années plus tard, une bonne vingtaine de pièces jouées dans différentes troupes, au hasard de mes déménagements, de nombreux spectacles de théâtre écrits et montés avec mes élèves, me voici avec mes amis des « Gars de la Rampe », de Rumilly (74) ; nous avons eu un décès dans la troupe, la « metteure en scène » nous a malheureusement quittés… On fait le tour des bonnes volontés, on se regarde… pas vraiment de volontaire pour prendre le poste ; l’un d’entre nous se tourne vers moi « Je te verrais bien comme metteur en scène, Michel… » Surprise, jamais je n’y avais pensé ; et puis l’idée fait son chemin, et je me lance quelques semaines plus tard dans ma première mise en scène, « L’hiver sous la table », de Roland Topor. Une aventure merveilleuse, un formidable cadeau pour mes premiers pas dans la fonction… Depuis, quatre autres pièces ont rejoint mon « palmarès » de metteur en scène ; entretemps, je me suis mis aussi à l’écriture théâtrale, d’abord de courtes scènes, puis d’une « vraie » pièce, « Asaf et Sacha », l’adaptation de mon premier roman « Le Répondeur ».
J’espère que le livre de mes écrits est encore ouvert, et que le dernier chapitre n’est pas encore écrit…
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