La cour de Versailles était un paradis pour la noblesse française, penserait-on. La vérité est tout autre. C’était même plutôt un enfer pour nombre d’entre eux. Elle fonctionnait un peu comme le système solaire, avec le roi dans le rôle du soleil et les courtisanes comme des planètes qui gravitaient autour et essayaient de s’en approcher par tous les moyens malgré les risques encourus. Tous les coups étaient permis pourvu que l’on fût remarqué. Il leur fallait donc briller, soit par l’esprit, soit par le physique, soit par l’extravagance ou encore les divertissements qui pouvaient plaire au souverain. Le but ultime et inavoué pour ces nobles dames étant d’obtenir les faveurs du roi et d’avoir des enfants de sang royal que notre Louis n’hésitait pas à légitimer pour la plupart car il aimait ses enfants. Il ne cachait pas ses infidélités à la reine qui en souffrit beaucoup.
L’arme fatale étant la rumeur, les « on-dit », les cancans, les potins, les « bruits qui courent », les « ouï-dire », les ragots, les « qu’en-dira-t-on », les racontars, les commérages et autres médisances et calomnies, autant d’expressions qui qualifient les conversations et l’ambiance à Versailles. Nul n’était épargné, pas même le roi qui faisait la pluie et le beau temps dans ce microcosme surréaliste et impitoyable.
Toute la pièce est écrite en alexandrins. Environ 1200 au total. Un alexandrin est un vers de douze pieds. Des syllabes peuvent être muettes, d’autres prononcées, des liaisons exprimées pour toujours arriver à douze. L’alexandrin est généralement composé de deux hémistiches de six syllabes, mais pas toujours. Il serait souhaitable que les passages d’une scène à la suivante soient accompagnés par une musique de Jean-Baptiste Lully, compositeur du roi à Versailles. AVERTISSEMENT Ce texte n’est pas un cours d’histoire. La chronologie des faits et maitresses du roi n’est pas respectée. Il s’agit simplement d’essayer de recréer le climat qui pouvait régner à la cour de Versailles sous Louis XIV entre 1660 et 1700.
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