Sur l’Olympe, les Dieux se livrent d’éternelles batailles pour le pouvoir. Mais quel pouvoir, et dans quel état ?
Coupés de la Grèce " d'en bas" dont ils n'ont cure, ils se concentrent sur les détails et sont dupes de leurs perceptions comme de leurs croyances.
"Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois!"
Le pouvoir est affaire de croyance, comme l'amour. Tant qu'on y croit il existe. Pour ceux qui le convoitent comme pour ceux qui l'acceptent. Mais, à la différence de l'amour authentique qui peut être à sens unique, il doit parfois fournir des preuves. Alors, l'exercice du pouvoir se réduit à la lutte contre ses "ennemis", à la manipulation de symboles, bref à entretenir la croyance. Dans ces situations "marquantes" où le pouvoir s'exerce, il se gonfle de succès dans lesquels il n'est pour rien comme dans l'empathie avec des victimes négligées la veille et qui ne compteront pas davantage le lendemain. Le pouvoir est glandulaire, sorte de priapisme souffrant d'éjaculation perpétuelle. Le sommet de la bêtise, de la gonflette turgescente dans un monde viril faussement binaire: tout ou rien, avoir le pouvoir ou ne plus l'avoir. Une histoire de mâles pour conquérir le maximum... de conquêtes! D'ailleurs les guenons s'y trompent puisqu'elles se donnent au mâle le plus puissant dans tous les sens du terme. La référence aux singes n'est pas fortuite. Le pouvoir sert donc en réalité non seulement à apaiser des blessures narcissiques mais à jouir, tout bêtement. Tout le reste est habillage.
Toute ressemblance avec la schizophrénie des "dieux" qui disent nous gouverner et ne font que semblant, n’est pas pure coïncidence... Le pouvoir ? Une vaste blague !
Autres textes politiques: Aromac, Bunker, Les Capitalistes, Les Fugitifs, Les Pauvres, Le Repas des Corbeaux, Mosaïque des rats...
La charge de la pièce augmente si ce sont des hommes qui font les singes, en vêtements de "pouvoir" ou nus, auquel cas les tenues... Le décor, à l'image de la réalité du pouvoir, est dépouillé au possible. Seul, en plein milieu, une pierre émerge, pierre qui pourrait tout juste cacher un singe, et pompeusement appelée le "trône". Cette réflexion noire et amusée sur l'état du pouvoir et le pouvoir de l'Etat a connu sa première version en 2002 et sa version définitive en 2007. Allez savoir pourquoi
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