Automne 1942. Zone libre. Les troupes allemandes menacent de franchir la ligne de démarcation pour rejoindre le nord de l’Afrique. Dans ce petit village du sud de la France, la vie a repris benoîtement. Mado Boissier fait face à l’absence de son mari en dirigeant de main de maître le domaine vinicole de Boychéris. Elle héberge également des réfugiées juives, dans le juste prolongement de l’action clandestine de son amie Camille. En dehors de Prosper, véritable homme à tout faire de Boychéris, c’est une assemblée de femmes, unies par la même complicité, qui maintient un souffle de  vie dans l’enceinte. Valérie la fille de Mado bien sûr mais aussi Fernande à l‘intendance, Francine en cuisine, Pina, Esther Monya... Poussées par une pirouette du destin, Mado et Camille vont imaginer un acte de résistance inédit et surprenant...
 L’idée de départ, c’était d’écrire une comédie, sans véritable rôle secondaire, dans un véritable esprit de troupe. Un texte vif, aux répliques courtes, qui ne laisse jamais le temps au public de se lasser ni aux comédiens la possibilité de se déconcentrer…
Pourquoi ce choix de la seconde guerre mondiale ? Si je voulais assumer jusqu’au bout le ton résolument léger du projet, glisser en fond d’écran cette sombre période de l’histoire de France permettait de donner une perspective plus grave à la comédie. Inconsciemment, chaque personnage, mais aussi chaque comédien, puise une consistance « de fait » dans cette fâcheuse réalité historique. Le regard porté sur le spectacle ne peut plus être le même. Au-delà des bons mots, de la gaieté, de l’humeur joyeuse déployée dans le récit, personne ne peut oublier le poids des absences et des morts liées à la guerre. 
C’est d’ailleurs le thème principal de ces « dames de Boychéris ». Qu’ils soient entrés en résistance, partis en STO ou blessés de guerre, les hommes sont absents des affaires courantes. Et les femmes, obligées de s’organiser et de survivre, si elles font preuve d’une force de caractère hors du commun, restent en souffrance face à ce manque.
Il était important pour moi que la comédie soit suffisamment originale et surprenante pour toucher tout le monde, qu’elle soit trans-générationnelle en quelque sorte. Et quoi de plus universel que le rire ? La musique peut-être ?
Justement, la musique est omniprésente. Des extraits de chansons d’époques servent de fil rouge à la pièce. Ces mélodies populaires accompagnent les personnages, les illuminent en permanence. De véritables clins d’œil à un passé révolu qui nourrit notre imaginaire. Sans nostalgie aucune mais avec beaucoup de bonheur.
« Les dames de Boychéris », sous ses airs de comédie légère, nous emmène dans le quotidien de ces femmes de l’ombre qui ont contribué à apporter un peu de dignité au pire moment de l’histoire de notre pays. 
Par son optimisme communicatif, son humour bon enfant et ses interludes (en)chantés, la chronique provinciale devient un véritable hymne à la vie, gai et enjoué.
L’idée de départ, c’était d’écrire une comédie, sans véritable rôle secondaire, dans un véritable esprit de troupe. Un texte vif, aux répliques courtes, qui ne laisse jamais le temps au public de se lasser ni aux comédiens la possibilité de se déconcentrer…
Pourquoi ce choix de la seconde guerre mondiale ? Si je voulais assumer jusqu’au bout le ton résolument léger du projet, glisser en fond d’écran cette sombre période de l’histoire de France permettait de donner une perspective plus grave à la comédie. Inconsciemment, chaque personnage, mais aussi chaque comédien, puise une consistance « de fait » dans cette fâcheuse réalité historique. Le regard porté sur le spectacle ne peut plus être le même. Au-delà des bons mots, de la gaieté, de l’humeur joyeuse déployée dans le récit, personne ne peut oublier le poids des absences et des morts liées à la guerre. 
C’est d’ailleurs le thème principal de ces « dames de Boychéris ». Qu’ils soient entrés en résistance, partis en STO ou blessés de guerre, les hommes sont absents des affaires courantes. Et les femmes, obligées de s’organiser et de survivre, si elles font preuve d’une force de caractère hors du commun, restent en souffrance face à ce manque.
Il était important pour moi que la comédie soit suffisamment originale et surprenante pour toucher tout le monde, qu’elle soit trans-générationnelle en quelque sorte. Et quoi de plus universel que le rire ? La musique peut-être ?
Justement, la musique est omniprésente. Des extraits de chansons d’époques servent de fil rouge à la pièce. Ces mélodies populaires accompagnent les personnages, les illuminent en permanence. De véritables clins d’œil à un passé révolu qui nourrit notre imaginaire. Sans nostalgie aucune mais avec beaucoup de bonheur.
« Les dames de Boychéris », sous ses airs de comédie légère, nous emmène dans le quotidien de ces femmes de l’ombre qui ont contribué à apporter un peu de dignité au pire moment de l’histoire de notre pays. 
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