La pièce avance étriquée, colorée mais un peu figée. Brusquement, le metteur en scène, irascible, intervient. La répétition est interrompue sans ménagement pour les comédiens. Café pour tout le monde, tant pis pour ceux qui boivent du thé. Reprise ; intervention toujours aussi cinglante et déroutante du metteur en scène. Les comédiens sceptiques, s'interrogent. Être ou ne pas être... Comédien, citoyen ? Que jouer et avec qui ? Puis tout bascule, la pièce s'emballe : nouveau texte, ajout inopiné d'un personnage, le producteur de la pièce au téléphone... et les comédiens toujours plus dubitatifs. Ils changent même de couleurs... et contre vents et marées jouent : c'est bien connu... Finalement, le metteur en scène rencontre les comédiens. Il était temps. Ses confidences dénouent une partie des incohérences dont il a fait preuve mais sèment, dans le même temps, consternation et inquiétude. Les rebondissements se succèdent. Qui croire ? Qui est floué dans cette histoire ? Les fourberies gangrènent-elles les relations humaines ? Impossible ! Dans cette période électorale, ça se saurait...Vous trouverez l'intégralité de ce texte sur ce site.



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