Son restaurant est en chute libre ; aucun employé ne peut rester ; son mari est un piètre cuisinier ; son beau-père a pété les plombs ; sa clocharde de belle-sur rapplique pour l'hiver et sa fille dévoile soudain sa vraie personnalité. La dégringolade...
Tout baigne pour Marguerite (qui se fait appeler Meggie par snobisme) entre sa fille unique dont elle est très fière et son cuisinier de mari dans ce restaurant de renom qu'elle dirige d'une main de fer.
Tout baigne ? Pas tant que ça !
En fait, le restaurant est en chute libre, les comptes sont dans le rouge à la banque, aucun employé ne peut résister à la dictature de Meggie et Hubert, son mari, s'avère être un piètre cuisinier lorsqu'il officie seul. De surcroît, Georges Renard, son beau-père et fondateur de l'établissement, a complètement disjoncté à la perte de sa deuxième étoile et Angèle, la vieille domestique refuse désormais de s'en laisser compter.
Voilà de quoi ébranler la tour d'ivoire dans laquelle Meggie règne, sûre d'elle même, de ses opinions et de son bon droit.
Il ne manquait plus que l'arrivée de Denise (dite Nini) qui, par dégoût de la vie bourgeoise, s'est fait clocharde et revient, comme tous les ans à la même époque, chercher le gîte et le couvert dans le restaurant dont elle est encore la copropriétaire et qu'elle a laissé aux bons soins de son frère Hubert.
C'est aussi le moment que choisit la prude et trop réservée Marie-Sophie pour tomber amoureuse du timide François, le cuistot intérimaire (la honte !) et se faire embarquer par les CRS au cours d'une manif d'étudiants dont elle est le leader et l'agitatrice (re-honte !). Même Georges, « le fondateur du restaurant », ce grand-père modèle, un peu amnésique certes, s'en mêle en dévoilant brusquement une fâcheuse tendance au jeu, aux dettes qui généralement l'accompagnent, à la dive bouteille et aux chansons paillardes. Pas du tout, mais alors pas du tout le genre de la maison ! Et tout cela en compagnie de Louis-Etienne de Boisradin, le fils du notaire, ce fils de bonne famille que Meggie rêvait de présenter à Marie-Sophie...
Ajoutons à cela les timides et déconcertantes demandes en mariage de François, la disparition temporaire de Georges, la rébellion d'Angèle, le vol de la caisse du restaurant (qui n'avait pas besoin de cela !), celui d'un manuscrit de valeur à la veille de son édition et nous avons là tous les ingrédients d'une excellente comédie qui devrait, deux heures durant, faire péter un câble à Meggie et ravir les spectateurs.
NB : Ce texte est l'adaptation de « Vous mendierez tant » pour 7 personnages au lieu de 10.





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