Martin et Nathan. Nathan et Martin. Semblables et différents. Ou peut-être
ne font-ils qu’un, un être, divisé et déchiré, cherchant sa place sur un
banc, sa place dans son histoire, sa place « au monde ». Ils ont chacun
environ soixante-cinq ans, un passé, une mémoire, une psychologie, des
frustrations, des fantasmes. À eux deux, dans les petits gestes et attitudes
du quotidien, ils vont mettre en perspective, une forme de vie en société,
des enjeux, des pensées. À travers eux, le quotidien fait place aux
références historiques, aux événements, aux enjeux du monde et à la
pensée philosophique. Sans théoriser et sans esprit de système, une
pensée cherche son chemin pour vivre. Ce chemin se fraye à travers
différents courants et concepts. Mais il n’est pas nécessaire et peut-être
pas souhaitable de le comprendre, tant à fleur de peau, ils incarnent un
monde en tension. Le pouvoir, ici le pouvoir des mots, est un enjeu
d’existence. Jusqu’à la lutte ouverte.Le cheminement de leur confrontation
est chaotique, parfois repris en boucle, souvent en suspension et
changements de cap. Comme une route toute en courbes, montées,
descentes et virages en épingle.À leur image, le dialogue se joue des
styles : réaliste, poétique, humoristique voire burlesque, référentiel,
gestuel.
Ce projet réunit, trois "sexa" qui se connaissent bien et depuis longtemps. Un compagnonnage d’écriture et de théâtre. La rencontre était déjà faite et les conversations nourries. Les questions qui ont surgi ont été : qu’avons- nous à dire ? Qu’avons-nous à rire ? Nous qui fréquentons les bords. Les bords de la pensée, les bords de l’histoire, de nos histoires, de la vie. Un projet, au creux de nos intimités et en regard, un quatrième personnage qui s’est imposé comme une évidence : le banc, le banc des « vieux » mais aussi le « banc public » celui de l’adresse au public.Et puis le futur, un jour sans nous. Assumé, limpide, revendiqué.Et « à la ville » par le fils de l’un et le fils de l’autre aux commandes de l’image et du son. Un relais chaleureux et tranquille. La trajectoire de deux personnages, Martin et Nathan, de la rencontre à la séparation. Une situation archétypale, inscrite dans le quotidien d’un banc public sur un boulevard.Presque l’argument d’un téléfilm.Ils ont chacun environ soixante-cinq ans, un passé, une mémoire, une psychologie, des frustrations, des fantasmes. Beaucoup de différences les opposent, des similitudes les rapprochent.À eux deux, dans les petits gestes et attitudes du quotidien, ils vont mettre en perspective, une forme de vie en société, des enjeux, des pensées. À travers eux, le quotidien fait place aux références historiques, aux événements, aux enjeux du monde et à la pensée philosophique.À peine esquissées ou plus approfondies, ces références traversent leur dialogue sur le mode de la conversation à bâton-rompu, jusqu’à un basculement vers une reconstruction poétique.Le cheminement de leur confrontation est volontairement chaotique, parfois repris en boucle, souvent en suspension et changements de cap. Comme une route toute en courbes, montées, descentes et virages en épingle.À leur image, le dialogue se joue des styles : réaliste, poétique, humoristique voire burlesque, référentiel, gestuel.La référence au théâtre lui-même vient traverser cette trajectoire humaine faite de tentatives de prises de pouvoir, de confrontations, de tendresse ou de disputes. Le théâtre de la vérité et du simulacre.Et puis une proposition de basculement vers un ailleurs salvateur…Le texte a été élaboré par des allers-retours entre improvisations et écriture sur table.Ce projet, vraisemblablement le dernier de la Compagnie Articulations fondée il y a 35 ans est un hommage à Jean-Jacques Mercier dont la pensée lucide et malicieuse, veille sur nous chaque jour.
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