"On juge une société à la manière dont elle traite ses anciens, mais aussi de la façon dont elle construit l’avenir de ses jeunes." Papy est un septuagénaire hors norme. Il va au concert s’habille « pop » et brûle sa vie par les deux bouts. Il vit dans son appartement avec son petit fils (LUI) et sa petite belle fille (ELLE), pantouflards comme personne ! ELLE et LUI sont ballotés de CDD en CDD tout en étant absorbés par la morosité de leur quotidien. Papy, lui, s’éclate avec sa petite amie malgré sa petite pension. Rien ne va plus quand Papy doit se faire opérer et que la situation financière bancale du couple ne suffit plus à subvenir aux besoins du trio. Papy va trouver une issue originale à cette situation difficile. Avec la complicité de l’infirmière, qu’il a connue pendant son séjour à l’hôpital, il va bouleverser la vie de ses petits enfants et faire de sa vie un rêve, et de son rêve, une réalité.
"Ô vieillesse ennemie" est une comédie, même si on y parle de vieillesse, de retraite, de réformes et de société en décomposition. Le héros est Papy, septuagénaire par l’âge mais adolescent dans l’âme. Il va au concert, s’éclate avec sa petite amie, trente ans plus jeune que lui. Alors que ses petits enfants sont tout son contraire. Trentenaire dans l’âge mais octogénaires dans l’âme. Ils cocoonent devant leur télé, ne prennent aucune décision sans réfléchir et pèsent le pour et le contre de tout et de rien. J’ai voulu parler de retraite, du rallongement de la vie des seniors, de la situation des jeunes aujourd’hui, de cette génération sacrifiée par leur ainés, soixante-huitards hurlant sur les pavés : "Soyez réalistes, demandez l'impossible". Pour cela, il me semblait que chambouler les idées reçus sur les "vieux" et les "jeunes" en les opposant dans leur contexte familial commun, paraissait une occasion idéale de faire rire. Deux situations parallèles se déroulent pendant la pièce. Une, dans l’appartement du couple pantouflard avec Papy dans le rôle d’un chien dans un jeu de quille. Et une deuxième dans une chambre d’hôpital où Papy va tergiverser sur la situation de la santé, des hôpitaux et des acquis sociaux avec l’infirmière qui s’occupe de lui et le médecin qui l’a opéré. On suit la trajectoire de Papy au travers des scènes qui se succèdent les unes après les autres, passant de l’appartement à la chambre d’hôpital. La morale de l’histoire si toutefois il y en a une, c’est que : ne sont pas forcément vieux ceux que l’on croit l’être, ensuite, que : la parole des "sages" aujourd’hui est le plus souvent mise au rebut au profit des élucubrations télévisuelles et médiatiques. Et qu’enfin, il est encore peut-être temps d’écouter nos anciens, comme toutes les civilisations l’ont toujours fait, avant que l’on fonce dans le mur...
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