




A.D.A. L’argent des autres
de Jerry Sterner
Mise en scène de Daniel Benoin
Avec Daniel Benoin, Caroline Tresca, Simon Eine, Marc Olinger, Claudine Pelletier
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Du 08/05/2007 au 12/05/2007
Du mardi au samedi à 20h.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
''Money, money, money''
Money for nothing de Dire Straits retentit. Silence dans la salle. Un grand écran se déploie : New-York, Times Square. Le ton est donné : le spectacle sera résolument contemporain, rythmé et presque cinématographique. A l’image de l’écran géant, qui passe et disparaît rapidement, les séquences s’enchaînent sans temps mort, avec un changement de décor des plus prompts. La magie du théâtre opère déjà. Le temps d’une projection new-yorkaise et d’un extrait musical (le plus souvent Money for nothing, mais aussi Money money money de ABBA ou d’autres morceaux anglo-saxons sur la "money", en référence à Other people’s money, le titre original de la pièce), et le tour est joué : nous passons de l’entreprise "fils et câbles métalliques" de Rhode Island au bureau de Lawrence Garfinkle, surnommé "Larry le liquidateur", en plein Wall Street. Les deux décors, deux intérieurs laissant apercevoir une toile de fond urbaine, sont très réussis. Ils nous immergent d’emblée dans l’univers des affaires.Etonnant, n’est-ce pas ? Car nous n’avons pas l’habitude d’observer le monde de l’industrie et de la finance sur les planches théâtrales. Certes le cinéma s’y intéresse ; pour preuve, le texte de Jerry Sterner a déjà été adapté pour le grand écran par Norman Jewison, en 1991, sous le titre Larry le liquidateur (d’où, encore une fois, l’impression cinématographique que produit cette pièce). Mais le théâtre, art des nobles passions et des histoires tragiques et universelles, ne s’abaisse que rarement à traiter des problèmes d’argent. Depuis le vaudeville du XIXe siècle et ses bourgeois cupides, il est rare que la "money" et les enjeux économico-financiers de l’entreprise apparaissent sur scène. Avec A.D.A. L’argent des autres, c’est pourtant bien ce monde contemporain de la finance, notre monde capitaliste, qui fait son entrée au théâtre. Le vieux Jorgenson veut conserver son entreprise à tout prix ; il souhaite non seulement sauver l’uvre de sa vie, mais également les emplois de ses 1200 employés. "Larry le liquidateur", lui, travaille pour un fond d’investissement et ne songe qu’au profit. Son but : racheter la boîte de Jorgenson et la revendre plus cher, en petits morceaux, à des investisseurs, ou bien faire monter le prix de l’action, en "restructurant" cette boîte, pour enrichir ses clients, ces "connards d’actionnaires". Complexe ? Oui et non. Le sujet, malgré ses quelques aspects techniques, est abordable pour quiconque s’intéresse quelque peu à la société actuelle. Et puis, il y a la fidèle maîtresse de Jorgenson, Bea, qui se bat avec lui pour l’entreprise ; Kate, la fille de cette dernière, brillante avocate, qui essaye de défendre "fils et câbles métalliques" en piégeant le séduisant et cynique Larry ; William, le directeur, qui tente tant bien que mal de tirer son épingle du jeu, en s’assurant un "golden parachute". Tout un petit monde gravite donc autour de cette intrigue financière qui nous tient en haleine. Jusqu’au bout, nous restons intéressés par le sort de chacun des protagonistes, tous parfaitement interprétés. Alors ? La bourse ou l’honneur ? L’argent ou les hommes ? Le capitalisme ou l’humanisme ? Réponse sur scène aux Célestins, du 8 au 12 mai 2007.
Caroline Vernisse
09/05/2007

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