Dans l’ombre

de Rui Frati, Isabel Ribeiro
Mise en scène de Rui Frati
Avec Benoît Pimont, Delphine Dey, Estelle Rosenfeld, Léo Frati, Maria Teresa Ferreira, Telma Savietto, Toninho do Carmo, Vincent Vidal
Des musiques qui, chantées dans un contexte d’oppression, ont trouvé un sens et une force uniques. D’un café concert berlinois à une cave parisienne, des rues de Lisbonne jusqu’en Amérique Latine, ces musiques racontent deux moments de l’histoire du XXe siècle.
Invité à porter une mise en scène au Fadjr Festival, à Téhéran, la première idée du metteur en scène Rui Frati a été de recréer Dans l’ombre : la résistance d’artistes à des périodes autoritaires. "Ce spectacle, dont la colonne vertébrale est constituée de chansons, m'est apparu tout de suite comme le plus pertinent : la musique comme élément dramatique pour exprimer les batailles contre l’oppression, explique-t-il. Trouver la juste façon de le jouer à nouveau est devenue l’interrogation constante qui a orienté mes réflexions. Avec les comédiens, les musiciens et Isabel Ribeiro, nous avons démarré notre recherche. Jouer et... se faire comprendre à Téhéran !""Le défi, faire vivre sur scène deux différentes périodes de fascisme et de résistance. Dans la première, notre histoire récente : les années 30 et 40, à Berlin et à Paris, avec des reflets de ce qui se passait en Europe. Dans la deuxième, notre vécu : de 1968 au début des années 80, en Amérique Latine et au Portugal, sans perdre de vue le Paris d’après 68.
Paris, une référence pour les deux périodes. Paris occupé, résistant dans la première et Paris terre d’asile, de rencontre avec les révolutions en marche, dans la deuxième. Jouer des périodes d’oppression et des formes de résistance, sans entrer dans le pathos, sans devenir didactiques ou monotones. La musique garde la place principale de notre projet, comme à la naissance de Dans l’ombre : quand la parole n’as pas droit de cité, nous chantons ! Musique trompant la censure, créant le lien entre les personnes, comme code d’identité, de reconnaissance et de résistance et, évidemment, comme affirmation de plaisir et de beauté !"(...) "La nécessité d’un texte s’impose. Texte créé et développé avec les comédiens, pour que ces personnages qui chantent puissent exprimer leur complexité par des dialogues. Personnages, protagonistes qui n’ont pas, oh bien heureusement, tous résisté de la même façon. Leur vécu de ces conflits, de ces contradictions sur la forme, le contenu, l’action... Cela construit le spectacle.
Et les antagonistes ? Fondamentaux pour l’action dramatique… Je les vois ailleurs, hors des lieux de notre action. Pour les protagonistes, malgré toutes leurs divergences, l’ennemi, l’antagoniste sont les hommes du système, du pouvoir dictatorial. Alors, les antagonistes, nous avons décidé de ne pas les voir sur scène. Le spectacle se construit comme un concert où chaque personnage se développe avec les musiques qu’il interprète. Quand l’action se met en marche, c’est une chanson qui soutient le jeu de l’acteur, qui définit sa relation avec les autres personnages. Devant le public, les comédiens évoluent d’une situation à l’autre en transformant l’espace scénique selon les nécessités de chaque nouvelle action. Même le saut de la première partie, l’histoire, à la deuxième, le vécu, cet écart de 25 ans, est ainsi fait. Le spectacle que nous portons à Paris est déjà emprunt de l'expérience de la troupe à Téhéran. Deux représentations avec 1000 personnes chacune. Moments d’échanges intenses, avec un public qui nous a reçu avec interrogations... questions... doutes et, surtout, avec une chaleur et un attachement uniques. Paris à Téhéran."
Paris, une référence pour les deux périodes. Paris occupé, résistant dans la première et Paris terre d’asile, de rencontre avec les révolutions en marche, dans la deuxième. Jouer des périodes d’oppression et des formes de résistance, sans entrer dans le pathos, sans devenir didactiques ou monotones. La musique garde la place principale de notre projet, comme à la naissance de Dans l’ombre : quand la parole n’as pas droit de cité, nous chantons ! Musique trompant la censure, créant le lien entre les personnes, comme code d’identité, de reconnaissance et de résistance et, évidemment, comme affirmation de plaisir et de beauté !"(...) "La nécessité d’un texte s’impose. Texte créé et développé avec les comédiens, pour que ces personnages qui chantent puissent exprimer leur complexité par des dialogues. Personnages, protagonistes qui n’ont pas, oh bien heureusement, tous résisté de la même façon. Leur vécu de ces conflits, de ces contradictions sur la forme, le contenu, l’action... Cela construit le spectacle.
Et les antagonistes ? Fondamentaux pour l’action dramatique… Je les vois ailleurs, hors des lieux de notre action. Pour les protagonistes, malgré toutes leurs divergences, l’ennemi, l’antagoniste sont les hommes du système, du pouvoir dictatorial. Alors, les antagonistes, nous avons décidé de ne pas les voir sur scène. Le spectacle se construit comme un concert où chaque personnage se développe avec les musiques qu’il interprète. Quand l’action se met en marche, c’est une chanson qui soutient le jeu de l’acteur, qui définit sa relation avec les autres personnages. Devant le public, les comédiens évoluent d’une situation à l’autre en transformant l’espace scénique selon les nécessités de chaque nouvelle action. Même le saut de la première partie, l’histoire, à la deuxième, le vécu, cet écart de 25 ans, est ainsi fait. Le spectacle que nous portons à Paris est déjà emprunt de l'expérience de la troupe à Téhéran. Deux représentations avec 1000 personnes chacune. Moments d’échanges intenses, avec un public qui nous a reçu avec interrogations... questions... doutes et, surtout, avec une chaleur et un attachement uniques. Paris à Téhéran."
16/04/2007

AVIGNON
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