




L'Affaire de la rue Lourcine
de Eugène Labiche
Mise en scène de Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff
Avec Luc-Antoine Diquéro, Arno Feffer, Dominique Parent, Lorella Cravotta, Marie-Christine Orry, Pascal Ternisien, Jean-Claude Bolle-Reddat, Nicole Monestier, Philippe Leygnac (piano, trompette), Pascal Le Pennac (accordéon)
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Du 26/09/2006 au 15/10/2006
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 16h.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
Le vaudeville façon Deschiens.
- L’Affaire de la rue Lourcine ? La pièce de Labiche ? L’histoire du bon bourgeois qui se réveille, chez lui, au lit avec un homme, alors que sa chère épouse le presse de se préparer pour le baptême de leur filleul ? L’intrigue qui fait de ce même bourgeois et de son "compagnon de lit" les improbables meurtriers d’une charbonnière ?
- Oui, celle-là même !
- Et elle vous a fait rire ?
- Absolument ! La grande salle des Célestins était même hilare !Allez, je vous explique : ce sont, en fait, les Deschiens qui ont dépoussiéré ce standard du vaudeville. L’Affaire de la rue Lourcine est, certes, une pièce sympathique et divertissante, mais, avouons-le, elle s’avère un peu désuète. Qui rit encore aujourd’hui des problèmes d’argent ou d’adultère des bourgeois du XIXe siècle ? Qui n’a pas déjà vu cent fois, au théâtre, ces mêmes bourgeois, ridicules, emmêlés dans d’impossibles quiproquos ? Qui n’en est pas las ? Il a donc fallu tout le talent de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff pour donner un sérieux coup de neuf à Labiche. L’univers des deux metteurs en scène, décalé et "ringard" à sa manière, s’allie à merveille à l’atmosphère du vaudeville dont il exacerbe le côté démodé : et la caricature de la caricature est toujours beaucoup plus drôle que la caricature elle-même !Dans un cadre bourgeois tout à fait conventionnel (on se croirait sur les boulevards !), la joyeuse troupe s’en donne donc à cœur joie : la bourgeoise (excellente Lorella Cravotta), entre deux répliques bien pensantes, connaît quelques moments de complète folie ; le mari (Luc-Antoine Diquéro) est plus ridicule que Perrichon et Folleville réunis ; le domestique (Ah ! la moue sceptique de Pascal Ternisien !), quant à lui, plus flegmatique que le pire valet anglais ! Et tous de crier, sauter, plonger, grimacer, danser… juste pour nous faire rire. Or, on le sait, ils sont très bons à ce petit jeu, les Deschiens ! Très axée sur la gestuelle et les mimiques absurdes, leur manière de jouer nous ravit.Merci donc à ces acteurs, chanteurs et musiciens, qui redonnent tout son sens au terme "vaudeville" (un mélange de théâtre et de musique, de scènes parlées et de morceaux chantés). Grâce à eux, nous sortons de la représentation enchantés et en chantant : "Pas quiqui, pas tété, pas quiqui, pas quitté, pas quitté de la soirée" !...
- Oui, celle-là même !
- Et elle vous a fait rire ?
- Absolument ! La grande salle des Célestins était même hilare !Allez, je vous explique : ce sont, en fait, les Deschiens qui ont dépoussiéré ce standard du vaudeville. L’Affaire de la rue Lourcine est, certes, une pièce sympathique et divertissante, mais, avouons-le, elle s’avère un peu désuète. Qui rit encore aujourd’hui des problèmes d’argent ou d’adultère des bourgeois du XIXe siècle ? Qui n’a pas déjà vu cent fois, au théâtre, ces mêmes bourgeois, ridicules, emmêlés dans d’impossibles quiproquos ? Qui n’en est pas las ? Il a donc fallu tout le talent de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff pour donner un sérieux coup de neuf à Labiche. L’univers des deux metteurs en scène, décalé et "ringard" à sa manière, s’allie à merveille à l’atmosphère du vaudeville dont il exacerbe le côté démodé : et la caricature de la caricature est toujours beaucoup plus drôle que la caricature elle-même !Dans un cadre bourgeois tout à fait conventionnel (on se croirait sur les boulevards !), la joyeuse troupe s’en donne donc à cœur joie : la bourgeoise (excellente Lorella Cravotta), entre deux répliques bien pensantes, connaît quelques moments de complète folie ; le mari (Luc-Antoine Diquéro) est plus ridicule que Perrichon et Folleville réunis ; le domestique (Ah ! la moue sceptique de Pascal Ternisien !), quant à lui, plus flegmatique que le pire valet anglais ! Et tous de crier, sauter, plonger, grimacer, danser… juste pour nous faire rire. Or, on le sait, ils sont très bons à ce petit jeu, les Deschiens ! Très axée sur la gestuelle et les mimiques absurdes, leur manière de jouer nous ravit.Merci donc à ces acteurs, chanteurs et musiciens, qui redonnent tout son sens au terme "vaudeville" (un mélange de théâtre et de musique, de scènes parlées et de morceaux chantés). Grâce à eux, nous sortons de la représentation enchantés et en chantant : "Pas quiqui, pas tété, pas quiqui, pas quitté, pas quitté de la soirée" !...
Caroline Vernisse
14/10/2006

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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Solitude d'un ange gardien
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
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Mise en scène de Delphine De Malherbe
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