Charles Gonzalès devient Thérèse d'Avila
de Charles Gonzalès
Mise en scène de Charles Gonzalès
Vite au théâtre du Lucernaire ! Allons-y, nous nous y retrouvons ! Charles Gonzalès nous offre, avec son exceptionnelle générosité d’homme et d’acteur, son deuxième amour : Thérèse d’Avila, ni bigote ni éthérée, ou l’histoire d’une petite femme... celle d’un cœur ardent...
Elle est ravissante, elle est coquette, elle s’aime, elle s’éprend de l’Amour comme on s’éprend d’un homme et comme elle est jeune et que le loup n’est pas loin, la voilà au couvent ! Ah la chaleur de l’Espagne ! Le soleil, les émois du corps, la fête et l’envie d’en jouir, la vie des sens ! Ah papa ! 1522 : le couvent et la clôture, Avila... Mais elle n’y est pas si mal, et le mariage lui faisant peur, l’aliénation des femmes, elle prie… et prie si bien, malgré ou grâce aux tiraillements de son corps tyrannique, malade mais volontaire, elle accède à l’Incroyable... : de l’Eros charnel à l’Eros mystique. En exil dans la vie, elle devient l’Epouse, la Bien-Aimée, celle prête à mourir pour Lui. Elle entend
l'Epoux qui la prend toute entière, le Bien-Aimé qui par le chant profond de L’Amour l’amène à se sublimer.Réforme de l’ordre, opposition au pouvoir, contestation de la règle, risque du bûcher de l’Inquisition pour illuminisme. Femme dangereuse qui met en question l’ordre établi, s’autorise à aimer, proclame la vérité, recrée un espace très strict mais sacré pour mieux servir en toute liberté le Désiré.
Teresita, quelle femme est-elle en traversant l’Espagne à dos de mule, exposée à tous les dangers pour fonder ses monastères, sans argent, mais avec Dieu, sans moyens mais avec ses filles qu’elle insuffle de sa sidérante énergie ! Joie, danses, chants de femmes du plus profond des entrailles et tambourins de soie ! Désir et volonté, patience, humilité et vigueur du taureau ! Une uvre colossale et des écrits somptueux pour guider ses nonnettes ! Rencontre avec les plus grands esprits, dont Jean de la Croix à la poésie sublime et pour finir, en 1782, délivrée de la vie, sortie de son exil, puis hissée au rang des saintes sublimes ! Et comment !!!Charles Gonzalès avait déjà suffoqué ou laissé pantois tous ceux et toutes celles qui avaient su qu’il devenait Camille Claudel. Emotion extrême du jeu théâtral, finesse de l’interprétation, descente dans le désespoir d’une femme et artiste incroyablement trahie. Avec Thérèse, son public retrouve son sens du tragique conjugué par touches délicates à la drôlerie. Charles Gonzalès, plus danseur, continue de lui offrir une puissance de jeu et une expressivité majeure servant un texte flamboyant littéralement respecté, à la fois rugueux, subtile et poétique sur un jeu de lumières d’une très grande intelligence sensible. Il renouvelle pour lui ses inventions de metteur en scène et de compositeur gérant avec maîtrise la projection d’images puissantes, l’occupation de tout l’espace, une dynamique d’actions sans brisure, et un rythme dosant savamment ralentissements et brusques reprises de la voix et des gestes. Déploiement sans réserve d’un Art ! Musiques très belles ou heureusement décalées, beauté d’une langue retrouvée dite de manière si dentelée ! Gestes les plus fins, à la manière du Butô, porteurs de sens ! Images projetées sur le bleu du ciel ou l’espace de la pureté, le gris de l’Histoire ou le rouge de l’enfer : puissantes sans voyeurisme ni saturation. Réalistes, symboliques et définitives ! Et le cœur mis à nu. Et toujours cette question fondamentale à laquelle seuls les sots, les paresseux ou les peureux se dérobent : qu’est-ce que vivre ? Interrogation d’autant plus urgente que le Mal, et peut-être le Diable, paraissent avoir une bien bonne santé, non ?Une émotion garantie. Un Artiste authentique de grand talent. Un texte très dense, très clair, de cette haute tenue qui réjouit l’oreille, la raison et l’âme. Venez seul(e) ou entre ami(e)s et passez-vous le mot... Vous serez content(e)s car Thérèse vous parlera de vous, et avec quels mots, quelle douceur et quelle force...
l'Epoux qui la prend toute entière, le Bien-Aimé qui par le chant profond de L’Amour l’amène à se sublimer.Réforme de l’ordre, opposition au pouvoir, contestation de la règle, risque du bûcher de l’Inquisition pour illuminisme. Femme dangereuse qui met en question l’ordre établi, s’autorise à aimer, proclame la vérité, recrée un espace très strict mais sacré pour mieux servir en toute liberté le Désiré.
Teresita, quelle femme est-elle en traversant l’Espagne à dos de mule, exposée à tous les dangers pour fonder ses monastères, sans argent, mais avec Dieu, sans moyens mais avec ses filles qu’elle insuffle de sa sidérante énergie ! Joie, danses, chants de femmes du plus profond des entrailles et tambourins de soie ! Désir et volonté, patience, humilité et vigueur du taureau ! Une uvre colossale et des écrits somptueux pour guider ses nonnettes ! Rencontre avec les plus grands esprits, dont Jean de la Croix à la poésie sublime et pour finir, en 1782, délivrée de la vie, sortie de son exil, puis hissée au rang des saintes sublimes ! Et comment !!!Charles Gonzalès avait déjà suffoqué ou laissé pantois tous ceux et toutes celles qui avaient su qu’il devenait Camille Claudel. Emotion extrême du jeu théâtral, finesse de l’interprétation, descente dans le désespoir d’une femme et artiste incroyablement trahie. Avec Thérèse, son public retrouve son sens du tragique conjugué par touches délicates à la drôlerie. Charles Gonzalès, plus danseur, continue de lui offrir une puissance de jeu et une expressivité majeure servant un texte flamboyant littéralement respecté, à la fois rugueux, subtile et poétique sur un jeu de lumières d’une très grande intelligence sensible. Il renouvelle pour lui ses inventions de metteur en scène et de compositeur gérant avec maîtrise la projection d’images puissantes, l’occupation de tout l’espace, une dynamique d’actions sans brisure, et un rythme dosant savamment ralentissements et brusques reprises de la voix et des gestes. Déploiement sans réserve d’un Art ! Musiques très belles ou heureusement décalées, beauté d’une langue retrouvée dite de manière si dentelée ! Gestes les plus fins, à la manière du Butô, porteurs de sens ! Images projetées sur le bleu du ciel ou l’espace de la pureté, le gris de l’Histoire ou le rouge de l’enfer : puissantes sans voyeurisme ni saturation. Réalistes, symboliques et définitives ! Et le cœur mis à nu. Et toujours cette question fondamentale à laquelle seuls les sots, les paresseux ou les peureux se dérobent : qu’est-ce que vivre ? Interrogation d’autant plus urgente que le Mal, et peut-être le Diable, paraissent avoir une bien bonne santé, non ?Une émotion garantie. Un Artiste authentique de grand talent. Un texte très dense, très clair, de cette haute tenue qui réjouit l’oreille, la raison et l’âme. Venez seul(e) ou entre ami(e)s et passez-vous le mot... Vous serez content(e)s car Thérèse vous parlera de vous, et avec quels mots, quelle douceur et quelle force...
Marie-José Pradez
21/03/2006
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
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A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
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