La Tour de la Défense
de Copi
Mise en scène de Emmanuel Daumas
La tour de la défense infernale
Paris, un 31 décembre 1977. Cinq personnages se retrouvent dans un appartement au sommet d’une tour de la Défense : Jean et Luc, un couple d’homosexuels sur le déclin, Micheline, un travesti mythomane, Daphnée, une jeune femme paumée et camée, et Ahmed, un bel arabe convoité par tout ce petit monde ; des protagonistes non conventionnels pour un spectacle déjanté ! Très vite, dans un décor kitchissime (canapé argenté et fausse vue sur Paris la nuit), ces "gais" convives vont s’en donner à cur joie : pas de danse, chansonnette improvisée, lancer de gigot, bataille de salade, chasse au serpent... Bref, la soirée vire au délire collectif.Le divertissement est efficace pendant une bonne heure. Le problème : la pièce dure deux heures et quart. La faiblesse de l’intrigue et le manque de bons mots se font sentir trop rapidement. Le huis clos s’essouffle et ne nous tire plus que quelques sourires dans la deuxième partie. Il semble que tout a été dit de cette extravagante petite bande et que la confrontation des cinq personnages n’apporte plus rien. Seule une affaire de meurtre (nous n’en dirons pas plus) survient, in extremis, afin de relancer la machine dramaturgique, mais trop tard ; nous nous sommes déjà lassés.Et pourtant, les comédiens se décarcassent pour nous faire rire. Nazareth Agopian incarne une folle très séduisante, chorégraphiant chacun de ses mouvements à outrance. Eddy Letexier, déjà très apprécié dans Le Roi Nu cette saison, excelle dans le registre de la nonchalance et de la bougonnerie et nous montre de nouveau son anatomie ! Quant à Radha Valli (Daphnée), Karim Qayouh (Ahmed) et Grégory Gouband (Micheline), rien à redire : ils sont à l’aise dans leurs rôles caricaturaux tout au long de la représentation. Dommage que la partition qui leur a été impartie soit défaillante. La pièce aurait gagné en intensité en s’achevant plus rapidement ou en ménageant quelques rebondissements. Mais faites quand même le détour par cette "tour infernale" qui joue bien des tours à ses locataires ; vous passerez au moins une heure fort divertissante.
Caroline Vernisse
14/01/2006
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
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PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
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PARIS
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
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