Skinner
de Michel Deutsch
Mise en scène de Alain Françon
Avec Carlo Brandt, Jean-Charles Chagachbanian, Cécile Garcia-Fogel, Victor Gauthier-Martin, André Marcon, Gildas Milin, Guillaume Rannou, Jean-Paul Roussillon, Stanislas Stanic, Lionel Tua, Dominique Valadié, Abbès Zahmani
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Du 24/09/2002 au 27/10/2002
La Colline Théâtre National
15, rue Malte-Brun
75020 PARIS
Métro Gambetta
01 44 62 52 52
La nuit tombe sur les quartiers nord de la ville. Dans le port des bateaux font hurler leurs sirènes en levant l’ancre
Welcome to nowhere. C'est un quai, à un bras de mer, la liberté, la Terre Promise. Dommage, Moïse ne viendra pas pour fendre les eaux. Dans un hangar, en attendant le passeur, les hommes s'entassent et entrent en putréfaction comme on entre en religion. Omniprésente, omnisciente et invisible, l'Organisation vend ses services aux clandestins. De temps en temps, d'après ce qu'il se dit, un d'entre eux reçoit un rendez-vous avec l'adjoint du passeur, on ne le revoit plus. Skinner (Carlo Brandt), forte tête, veut passer de l'autre côté. Au contact de l'organisation, il va se déliter comme une statue de sel sous la pluie.
Pour sa nouvelle création, Alain Françon a choisi de mettre en scène un texte de Michel Deutsch, un ancien collaborateur du TNS. L'actualité d'un tel sujet, si elle est évidente, sert de toile de fond. L'ambiance est celle d'un univers clos régi par les règles qu'il génère, phagocytant et dévorant ses propres enfants. L'auteur s'est d'ailleurs souvenu de Kafka pour écrire. Un autre auteur vient à l'esprit, c'est Koltès. Dans ce théâtre des martyrs, une fois les règles de l'organisation annoncées, on ne sait plus qui dépend de qui, qui à l'ascendant sur qui. De cette partie, tous les joueurs sortiront perdants.Pour servir le texte de Michel Deutsch, Alain Françon utilise une machinerie de décor impressionnante. Les changements sont nombreux et l'on s'évade souvent du hangar sordide grâce à la fronde de Skinner. Il y reviendra chaque fois plus affaibli. Les extérieurs c'est une des plus belles réussites de la pièce tranchent radicalement en s'échappant de l'univers du théâtre pour rejoindre celui du cinéma. Ici, la vidéo n'est pas utilisée comme prétexte esthétique mais pour servir la pièce. Acteurs et décors jouent en parfaite harmonie, faisant de Skinner une pièce à ne pas manquer.
"Il faut être patient, il faut parler doucement, il faut respecter l'organisation".
Pour sa nouvelle création, Alain Françon a choisi de mettre en scène un texte de Michel Deutsch, un ancien collaborateur du TNS. L'actualité d'un tel sujet, si elle est évidente, sert de toile de fond. L'ambiance est celle d'un univers clos régi par les règles qu'il génère, phagocytant et dévorant ses propres enfants. L'auteur s'est d'ailleurs souvenu de Kafka pour écrire. Un autre auteur vient à l'esprit, c'est Koltès. Dans ce théâtre des martyrs, une fois les règles de l'organisation annoncées, on ne sait plus qui dépend de qui, qui à l'ascendant sur qui. De cette partie, tous les joueurs sortiront perdants.Pour servir le texte de Michel Deutsch, Alain Françon utilise une machinerie de décor impressionnante. Les changements sont nombreux et l'on s'évade souvent du hangar sordide grâce à la fronde de Skinner. Il y reviendra chaque fois plus affaibli. Les extérieurs c'est une des plus belles réussites de la pièce tranchent radicalement en s'échappant de l'univers du théâtre pour rejoindre celui du cinéma. Ici, la vidéo n'est pas utilisée comme prétexte esthétique mais pour servir la pièce. Acteurs et décors jouent en parfaite harmonie, faisant de Skinner une pièce à ne pas manquer.
"Il faut être patient, il faut parler doucement, il faut respecter l'organisation".
Christophe Avellaneda
10/11/2002

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
PARIS
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman

