Fin de partie
de Samuel Beckett
Mise en scène de Alain Timar
Avec Paul Camus, Michèle Laforest, Ivo Palec, Roland Pichaud
Le directeur du Théâtre des Halles à Avignon, Alain Timar, revient à Beckett. On se souvient de Histoire encore avec Comédie, Cascando, Va et vient et Pas moi, de Paysages intérieurs avec Cette fois, Ohio impromptu, Acte sans parole 1, Fragment de Théâtre 2, Berceuse, et de En attendant Godot avec des acteurs africains... Il aborde aujourd'hui une des pièces majeures de l'écrivain, écrite en 1956.
Beckett est l’un des auteurs les plus joués dans le monde. C’est pourtant l’un des plus difficiles qui soient. C’est un théâtre de silence et de verbe. D’immobilité, au sens où les héros beckettiens ont la conscience de la vanité d’agir. De réflexion sur le langage comme forme d’expression en soi, au delà de sa fonction de communication. Le travail d’Alain Timar sur Fin de partie a le mérite de vouloir renouveler la théâtralité de Beckett communément admise. On observe cette volonté, particulièrement dans le jeu de Roland Pichaud qui incarne Clov avec une vivacité, une rapidité inhabituelle et, en contrepoids, avec une lenteur dans la diction à la limité du bégaiement. La pièce s’en trouve éclairée différemment, plus directe, plus abordable, sans qu’elle en soit amoindrie pour autant. En regard, le personnage de Ham apparaît moins convaincant, d’un cynisme de bon aloi qui gomme les rugosités du rôle. Il n’en demeure pas moins que cette fin de partie bénéficie d’une très belle mise en scène, d’un décor inventif et astucieux. Beckett n’a pas fini d’interpeller les créateurs et c’est tant mieux.
Didier Dahan
19/07/2005
Création en juin 2005 à Avignon.
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
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