Une Nuit au poste
de Eric Rouquette
Mise en scène de Eric Rouquette
Avec Clémentine Saintoul, Estelle Vincent
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Du 08/07/2005 au 30/07/2005
A 18 h 50.
Théâtre La Luna
1, rue Séverine
84000 AVIGNON
04 90 86 96 28
Placées en garde à vue dans un commissariat, deux jeunes femmes vont partager la même cellule.
Une nuit, deux jeunes filles que tout sépare, si ce n’est leurs 22 ans, se retrouvent en garde à vue dans un vague poste de police parisien. L’une est une petite bourgeoise des beaux quartiers, l’autre zone dans une quelconque banlieue. L’une est fille à maman riche autant qu’absente, l’autre a rompu les ponts avec tout ce qui peut ressembler à une famille.
Evidemment, en d’autres circonstances, ces deux là ne se seraient jamais rencontrées, cloisonnées dans leur vie, dans une ville sans passerelle. Et pourtant, comme elles se ressemblent, pauvres créatures en mal d’affection, fausses dures qui singent la violence du monde.Sur cette trame qui pourrait sembler banale, Eric Rouquette, brode un texte intelligent, âpre et sensible. Sans pathos, ni affèterie. Bien au contraire, on sent que son travail d’écriture et de mise en scène est fondé sur une recherche de vérité. Cette justesse de ton tient beaucoup au talent des deux comédiennes. Cette situation de huis clos crée un effet de verre grossissant qui n’autorise aucun raté, aucun dérapage. Et elles sont toutes deux impeccables. Estelle Vincent, ludion en état d’agitation perpétuelle, incarne avec nuance son personnage de femme-enfant. Clémentine Saintoul, comédienne à fleur de peau, d’une rare sincérité, a cette capacité à faire surgir, en un instant, des émotions propres à bouleverser le plus endurci des programmateurs. En tout cas, il serait dommage pour le public d’Avignon de rater ce beau moment de théâtre.
Evidemment, en d’autres circonstances, ces deux là ne se seraient jamais rencontrées, cloisonnées dans leur vie, dans une ville sans passerelle. Et pourtant, comme elles se ressemblent, pauvres créatures en mal d’affection, fausses dures qui singent la violence du monde.Sur cette trame qui pourrait sembler banale, Eric Rouquette, brode un texte intelligent, âpre et sensible. Sans pathos, ni affèterie. Bien au contraire, on sent que son travail d’écriture et de mise en scène est fondé sur une recherche de vérité. Cette justesse de ton tient beaucoup au talent des deux comédiennes. Cette situation de huis clos crée un effet de verre grossissant qui n’autorise aucun raté, aucun dérapage. Et elles sont toutes deux impeccables. Estelle Vincent, ludion en état d’agitation perpétuelle, incarne avec nuance son personnage de femme-enfant. Clémentine Saintoul, comédienne à fleur de peau, d’une rare sincérité, a cette capacité à faire surgir, en un instant, des émotions propres à bouleverser le plus endurci des programmateurs. En tout cas, il serait dommage pour le public d’Avignon de rater ce beau moment de théâtre.
Didier Dahan
19/07/2005

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Une chaise et une table en bois ordinaires trônent au milieu de la scène face au public. Une petite boîte en carton est en évidence sur la table. Le décor est planté. Christine Murillo arrive, simple et souriante. Elle s'installe. Le spectacle peut commencer. Elle va nous raconter la...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





PAULINE & CARTON
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