Le Corps des rivières

de Yan Allegret
Mise en scène de Clyde Chabot
Avec Yan Allegret, Michaël Grebil, Wendlassida Roger Ouedraogo, Denise Dakiswendé Nikièma
Une rencontre sur scène entre un auteur, un musicien, un metteur en scène français, une actrice burkinabè et les spectateurs. Une confrontation entre deux cultures, africaine et occidentale, du point de vue historique, sacré, intime et fantasmatique.
Le spectacle propose aux spectateurs une rencontre active sur le plateau entre un auteur, une actrice burkinabè, un musicien et un metteur en scène. Il se base sur la confrontation entre deux cultures, africaine et occidentale, du point de vue historique, sacré, intime et fantasmatique.La compagnie La Communauté inavouable poursuit aujourd’hui un projet franco-burkinabè entamé en 2001 au Burkina Faso. Il s’agit de sonder les fondements, l’histoire et l’actualité de ce désir de confrontation à un autre continent, l’Afrique.Au Burkina, le premier spectacle réunissait quatre acteurs burkinabè, un auteur et trois acteurs français, et un chorégraphe kenyan. Il questionnait l’état des relations entre l’Occident et l’Afrique en se positionnant au Sud et s’achevait par la naissance d’un enfant conçu par deux déesses noire et blanche. En 2003, l’un des acteurs burkinabè, Roger Ouedraogo, incarnait la voix du sang, figure poétique que Yan Allegret a composée pour lui et qui tendait à amplifier la voix de toutes les morts politiques. Les spectateurs, situés dans l’espace scénique, étaient invités à écrire de façon manuscrite sur de grands panneaux de papier blanc, en réaction à ce qui avait lieu. L’auteur, présent également sur scène, écrivait en direct via un ordinateur vidéoprojeté, la naissance d’une seconde figure, féminine, en s’inspirant librement, pour dessiner ses contours, des écrits des spectateurs et de la photographie de l’actrice Dakiswendé Denise Nikièma. A partir de son visage et du travail réalisé avec elle au Burkina Faso, il a imaginé une figure poétique et politique qui se dresserait avec grâce, nourrie des paroles des autres, de leur manque d’utopies et de leurs aspirations au rite.Dans cette dernière phase de création franco-burkinabè, la compagnie repart du dispositif scénique précédent, du principe d’implication des spectateurs et de l’écriture en direct de l’auteur. L’acteur Roger Ouedraogo est présent via la vidéo et sa voix enregistrée. L’actrice Dakiswendé Denise Nikièma dont la venue était annoncée en 2003 incarne l’enfant des deux déesses noire et blanche. Elle joue sur scène la figure féminine mythologique qu’elle a inspirée à l’auteur et met en voix des écrits des spectateurs. Le musicien Michaël Grébil, présent sur le plateau, diffuse des éclats sonores issus des précédentes étapes de création (enregistrement des représentations et des spectateurs au Burkina Faso). Il réunit aussi une matière spécifique pour ce projet (musique, paroles politiques, enregistrements actuels). Le metteur en scène accueille les spectateurs ; il resitue ce projet par rapport aux étapes de recherche précédentes et les invite à intervenir.Cette expérience, partagée avec les spectateurs, permet d’interroger l’énigme des liens qui relient historiquement et actuellement nos deux cultures : attraction et rejet, désir et déception, reconnaissance réciproque de sa part manquante chez l’autre et incompréhension radicale, union et séparation, exploitation et don. Au-delà, elle vise à révéler la part méconnue de collectif qui nous détermine dans notre rapport à l'autre.
24/06/2005

AVIGNON
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