La Jeune Fille et la mort
de Ariel Dorfman, Gabriel Auer
Mise en scène de Gérard Malabat
Avec Mireille Coffrant, Pascal Germain, Vincent Violette
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Du 23/02/2005 au 17/04/2005
Du mardi au samedi à 21 heures,
Dimanche à 16 h 30.
Sudden Théâtre
14 bis, rue Sainte-Isaure
75018 PARIS
Métro Jules-Joffrin
01 42 62 35 00
Le théâtre n’a pas pour seule et habituelle vocation que le rire. La Jeune Fille et la mort, adaptation théâtrale de l’œuvre d’Ariel Dorfman, veut nous amener à réfléchir sur la dictature, la perversité et la justice pour tout trancher.
Il n’y aurait donc pas de hasard ? A croire que l’inconscient fait sa justice lui-même, quand le destin d’une femme la rattrape et lui donne les opportunités d’une revanche. Il n’y aura toutefois pas de vrai procès, ni de réel règlement de compte, juste une peinture lacérée, livrée à notre observation, celle d’un monde violent où nous sommes placés comme les victimes consentantes d’un coupable cynique et rodomont.
L’intrigue, l’ambiance d’une scène de ménage, un décor d’une grande sobriété et un quatuor de Schubert pour l’occasion hérissant, détesté et détestable, à la fois frontispice de la représentation, figure de rhétorique intrinsèque et musique de fond à des actes de torture sous un régime totalitaire, tendent des perches pour prendre position et transforment notre regard pour dénoncer le moindre solécisme dans une telle société.La Jeune Fille et la mort est un ouvrage dramatique joué par un trio de comédiens fondus tant dans leur jeu sur scène que dans l’intelligence de la pièce elle-même et dans le tourbillon qui les happe eux ainsi que nous dans un vrai malaise poignant : une forme de prise au corps comme un envoûtement par le suspens. Savoir se souvenir d’une période douloureuse de l’histoire, la nôtre, la vôtre ou peut-être celle d’une nation toute entière, avoir pour devoir la mémoire est un leitmotiv piaculaire très actuel, que la théâtralité projette tel un phare, mais là sans fioritures décoratives, sur nos consciences comme sur l’horizon avec une force inouïe et dans une violence nécessaire, canalisée par une mise en scène qui va droit au but, aiguë jusqu’à l’essentiel, en sorte, une véritable toreutique. "Plus jamais cela !", murmure ce huit-clos à toutes celles et ceux qui voudraient le découvrir.
L’intrigue, l’ambiance d’une scène de ménage, un décor d’une grande sobriété et un quatuor de Schubert pour l’occasion hérissant, détesté et détestable, à la fois frontispice de la représentation, figure de rhétorique intrinsèque et musique de fond à des actes de torture sous un régime totalitaire, tendent des perches pour prendre position et transforment notre regard pour dénoncer le moindre solécisme dans une telle société.La Jeune Fille et la mort est un ouvrage dramatique joué par un trio de comédiens fondus tant dans leur jeu sur scène que dans l’intelligence de la pièce elle-même et dans le tourbillon qui les happe eux ainsi que nous dans un vrai malaise poignant : une forme de prise au corps comme un envoûtement par le suspens. Savoir se souvenir d’une période douloureuse de l’histoire, la nôtre, la vôtre ou peut-être celle d’une nation toute entière, avoir pour devoir la mémoire est un leitmotiv piaculaire très actuel, que la théâtralité projette tel un phare, mais là sans fioritures décoratives, sur nos consciences comme sur l’horizon avec une force inouïe et dans une violence nécessaire, canalisée par une mise en scène qui va droit au but, aiguë jusqu’à l’essentiel, en sorte, une véritable toreutique. "Plus jamais cela !", murmure ce huit-clos à toutes celles et ceux qui voudraient le découvrir.
Yves-Alexandre Julien
25/03/2005

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