Cotillon
de Patrick Wessel
Mise en scène de Patrick Wessel
Avec Lucie Fouquet (soprano), Michel Glasko (accordéon)
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Du 22/02/2005 au 02/04/2005
Du mardi au samedi à 20 heures,
Relâche les 18 et 19 mars.
Théâtre des Déchargeurs
3 Rue des Déchargeurs
75001 PARIS
Métro Châtelet / sortie rue de Rivoli
01 42 36 00 50
Site Internet
Avec Cotillon, la compagnie Apremont Musithéa vient dépoussiérer de vieilles chansons tirées du répertoire français des années 1900 à 1930, avec seulement un accordéon et une voix. Grâce à ces airs enlevés et pleins de fraîcheur, interprétés avec une bonne humeur réjouissante, ce spectacle lyrique pétillant fait revenir à la surface un Paris ''début de siècle'' bigarré et délibérément léger.
Au départ, le spectacle est né d’une amitié, celle de la comédienne, musicienne et chanteuse Lucie Fouquet et de l’accordéoniste Michel Glasko. Les deux complices ont décidé d’associer leurs talents pour remettre au goût du jour, sans cependant le déflorer de son parfum suranné, tout un répertoire de chansons françaises du début du XXe siècle, composé de classiques tombés dans l’oubli ou injustement méconnus. Le pari était plus osé qu’il n’y paraît, tant le style de ces airs désuets, que l’on peut situer entre l’opérette et la vieille variété (on passe de morceaux d’Offenbach à des chansons signées Mireille et même Françoise Giroud), pouvait sembler jauni et étranger à l’air du temps. Le moins qu’on puisse dire est pourtant que le pari a été relevé haut la main. Au-delà de la très grande qualité de l’interprétation musicale de Michel Glasko et des prouesses vocales de la soprano Lucie Fouquet, c’est avant tout la chaleur qui se dégage de leur connivence et du jeu qu’ils entretiennent avec le public qui fait toute la différence.Cotillon ne se contente pas d’enchaîner les chansons à la manière d’un récital, il les lie entre elles jusqu’à créer un ensemble cohérent qui prend presque la forme d’une histoire. Les "respirations" fournies par les parenthèses humoristiques parlées de Michel Glasko viennent très habilement scander les passages purement musicaux. La mise en scène de Patrick Wessel, quant à elle, tire intelligemment parti des personnalités lumineuses et complémentaires du musicien et de la chanteuse pour entretenir une ambiance chaleureuse dans laquelle le public est souvent invité à participer et à donner de la voix. Enfin, Cotillon est aussi une réussite du point de vue visuel, grâce à un agencement intelligent et efficace des lumières, des accessoires et des costumes de Lucie Fouquet. Le plaisir qui est visiblement pris sur scène est communicatif, et même les spectateurs les plus réfractaires à l’opérette et à la vieille chanson française pourront difficilement résister à la tentation de pousser la chansonnette et de fredonner avec plaisir les paroles pleines de verve et de malice de ce répertoire injustement oublié et finalement pas si jauni que ça.
Frédéric Elies
05/03/2005

PARIS
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