La paix
de Aristophane
Mise en scène de Stéphanie Tesson
Avec Florence Cabaret, Licinio da Silva, Céline Larrigaldie, Jean-Christophe Leconte, Maxime Lombard, Laurent Maurel, Jean-Philippe Monjot, Bruno Paviot
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Du 30/04/2002 au 09/06/2002
Du mardi au samedi à 20 h 30,
Dimanche 15 h.
Théâtre 13
103A, boulevard Auguste-Blanqui
(accès possible par la dalle piétonne face au 100 rue de la Glacière)
75013 PARIS
Métro Glacière
01 45 88 62 22
Site Internet
Un spectacle proprement "dionysiaque", grand d'ivresse et de vérité
Pour dire vrai, Aristophane n'a jamais rien eu de bien sexy dans l'imagerie populaire. Etienne Mougeotte, le directeur de TF1, croit même bon d'ironiser là-dessus chaque année, en reprécisant qu'il n'y aura pas de pièces de cet auteur dans les programmes de sa chaîne ! Il a fallu le talent de Stéphanie Tesson pour montrer au monde qu'Aristophane, loin des poncifs de "merdophages" désolants (scarabée sacré apparaissant à la fin de la pièce), peut être glamour, furieusement tendance et absolument fabuleux dans sa sagesse jouisseuse et son amour de la Paix ! La jeune metteur en scène a voulu regrouper deux pièces de l'auteur (Les Acharniens et La paix), sur le seul thème de la guerre. "Les Acharniens abordent ce sujet d'un point de vue farcesque (...) tandis que La Paix l'aborde sous un angle plus onirique", explique-t-elle pour justifier son choix.
Dans la première partie, le marchand Dikéopolis devient le garant d'"une trêve de trente ans", qu'il peut préserver grâce à son hédonisme à tous crins. Il ne tarde pas à rallier le chur, insensible aux atermoiements d'un Général en guerre, et initié béatement aux jouissances et au sens du commerce (valeurs salvatrices s'il en est). La deuxième partie s'avère plus épineuse pour notre héros, en proie à la colère des Dieux et aux hymnes guerriers de ces contemporains... Pourra-t-il encore défendre sa foi dans la paix et dans le bonheur ?Savant alliage de poésie et de franche grossièreté, d'humour insolent et d'humanisme précurseur, le spectacle mis en scène par Stéphanie Tesson est proprement "dionysiaque", grand d'ivresse et de vérité. Écrits en pleine guerre d'Athènes contre Sparte, ces textes "rieurs" d'Aristophane nous rappellent à notre "généreux égoïsme", à notre humanité. Les comédiens servent remarquablement l'auteur en restituant toute sa fougue et sa fraîcheur. Les décors, au couleurs chatoyantes, épousent sa vitalité. Une belle réussite.
Joseph Agostini
09/11/2002

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare

PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot