


Dernières Notes
de Michel Mollard
Mise en scène de François Michonneau
Avec Guilhem Fabre
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Du 31/08/2023 au 22/10/2023
Du jeudi au samedi à 19h00 et le dimanche à 17h00.
Studio Hébertot
78 bis bd des Batignolles
75017 PARIS
Métro Villiers (2/3)
01 42 93 13 04
Site Internet
Un texte de Romain Rolland, une sonate de Beethoven: le tout interprété par le pianiste Guilherm Fabre qui ajoute une valeur ajoutée aussi bien au format pièce de théâtre qu'à celui du récital classique...
Comment faire vivre la musique classique, comment la présenter au public? Voilà une question que les salles de concert ne se posent peut-être plus, tellement les concerts symphoniques ou récitals semblent englués dans une représentation devenue aussi traditionnelle que figée et immuable. Même les applaudissements, voire les quintes de toux, des spectateurs y semblent “orchestrés”, engendrant ainsi des émotions sonores où la musique tonale (ou modale) alterne avec la musique concrète…
Au Studio Hébertot, nous découvrons sur la scène une salle - une pièce ou chambre de maison - bien ancienne, où trône un piano Pleyel du milieu du siècle dernier. Pourtant, dans cette ambiance désuète, au milieu de ce mobilier de grand-mère, une idée musicale et artistique, nouvelle, va surgir… L’intention est-elle de révolutionner la forme canonique du concert? Parmi les bibelots poussiéreux, apparaît le pianiste qui va assurer le récital (c’est la sonate 111 de Beethoven qui est au programme). Or il récite non pas des notes, mais un texte.
Le texte est de Romain Rolland: le penseur pacifiste incarné par Guilherm Fabre. On entend ses pensées sur la religion, la guerre qui sévit encore (nous sommes au soir de Noël, quelques jours avant la mort de Romain Rolland), ou sur ses contemporains. Il décrit également quelques bribes de la sonate qui sera interprétée en fin de spectacle.
Lorsque l’acteur Guilherme Fabre se tait, désabusé par ses pensées philosophiques, il laisse place au musicien. Les notes de la dernière sonate de Beethoven résonnent avec une acuité qu’un récital habituel ne permettrait probablement pas. Il s’agit comme d’une version clair-obscur d’un adage que les étudiants en comédie musicale ont souvent entendu: “ce que tu ne peux dire, chante-le”, transformé ici en “ce que tu ne peux pas dire ou penser, joue le au piano.”
La force du spectacle vient de là: de cette première moitié de la représentation où tout est parole jusqu’à cette seconde moitié où tout devient musique.
Il est donc tout à fait normal que l’on donne physiquement, à l’instrument de musique, le piano en bois, le dernier mot: il acquiert la symbolique de la mort (le cercueil). Ainsi, la mort n’y est plus finitude, poussière ou néant, mais un prolongement métaphysique de la pensée, de la parole et ainsi les notes de musique qui résonnent encore entrent définitivement dans un acmé de signification.
Au Studio Hébertot, nous découvrons sur la scène une salle - une pièce ou chambre de maison - bien ancienne, où trône un piano Pleyel du milieu du siècle dernier. Pourtant, dans cette ambiance désuète, au milieu de ce mobilier de grand-mère, une idée musicale et artistique, nouvelle, va surgir… L’intention est-elle de révolutionner la forme canonique du concert? Parmi les bibelots poussiéreux, apparaît le pianiste qui va assurer le récital (c’est la sonate 111 de Beethoven qui est au programme). Or il récite non pas des notes, mais un texte.
Le texte est de Romain Rolland: le penseur pacifiste incarné par Guilherm Fabre. On entend ses pensées sur la religion, la guerre qui sévit encore (nous sommes au soir de Noël, quelques jours avant la mort de Romain Rolland), ou sur ses contemporains. Il décrit également quelques bribes de la sonate qui sera interprétée en fin de spectacle.
Lorsque l’acteur Guilherme Fabre se tait, désabusé par ses pensées philosophiques, il laisse place au musicien. Les notes de la dernière sonate de Beethoven résonnent avec une acuité qu’un récital habituel ne permettrait probablement pas. Il s’agit comme d’une version clair-obscur d’un adage que les étudiants en comédie musicale ont souvent entendu: “ce que tu ne peux dire, chante-le”, transformé ici en “ce que tu ne peux pas dire ou penser, joue le au piano.”
La force du spectacle vient de là: de cette première moitié de la représentation où tout est parole jusqu’à cette seconde moitié où tout devient musique.
Il est donc tout à fait normal que l’on donne physiquement, à l’instrument de musique, le piano en bois, le dernier mot: il acquiert la symbolique de la mort (le cercueil). Ainsi, la mort n’y est plus finitude, poussière ou néant, mais un prolongement métaphysique de la pensée, de la parole et ainsi les notes de musique qui résonnent encore entrent définitivement dans un acmé de signification.
Philippe Kalman
05/10/2023

PARIS
Studio Hébertot





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