LES CHRONIQUES DU FESTIVAL D'AVIGNON 2019





Enfantillages
de Raymond Cousse
Mise en scène de Serge Irlinger
Avec Laurent Mascles
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Du 05/07/2019 au 28/07/2019
9h50, relâche le 24 juillet.
Théâtre Au Bout là-bas (ex-La Poulie)
23, rue Noël Biret
84000 AVIGNON
06 99 24 82 06
En attendant de courir en librairie, prenez le temps de voir ce spectacle, il ramène à l’essentiel...
Quelle bonne idée de (re)monter Enfantillages ! surtout dans une période où tant d’adultes ne comprennent pas vraiment les enfants, leur façon de percevoir le monde car ils ont oublié leur propre enfance et sont décontenancés par ces miniatures d’humains ou tout simplement ne pensent pas à toute la complexité de l’évolution vers l’âge adulte. L’enfance, cette bulle qui protège et au travers de laquelle les enfants perçoivent tant de choses, des données brutes qui les mènent à faire des expériences –bonnes ou mauvaises- qui les font grandir inexorablement... ou alors...
Raymond Cousse nous entraîne dans un microcosme d’enfance, dans l’amitié ténue entre deux garçons (ce pourrait être deux filles...), solidaires. C’est dans leur observation aiguisée au premier niveau (pensons-nous) qu’ils seront marqués à jamais et que leur vie prendra un chemin propre à chacun. Tous les enfants se heurtent à la mort, un jeu drôle (de rôle ?) au début, mais lorsque ce jeu devient une réalité incontournable et qu’il est impossible de s’en protéger, il marque leur vie Ab Eternam. Ce texte révèle bien la cruauté, l’injustice du monde et son immense absurdité.
Et puis, il faut bien avouer qu’à notre époque, les enfants sont envahis par les informations télé/net et brouhaha... leur sens de l’observation s’émousse, celui de l’imaginaire ne peut plus s’épanouir librement. Ce qui est préjudiciable pour la vie tout court... car leur restera-t-il un sens critique, sauront-ils se protéger ?
L’excellente interprétation de Laurent Mascles nous fait entrer dans toutes les facettes de l’enfance... Un beau travail d’acteur, attachant et juste et une belle dextérité quant à toutes les formes que peut prendre la langue française.
Serge Irlinger signe ici une mise en scène simple et juste tout comme l’écriture foisonnante de Raymond Cousse qu’il honore à sa juste mesure. Un beau travail d’équipe de théâtre.
Avec Enfantillages, Raymond Cousse signe sa première pièce après avoir été subjugué par l’œuvre de Becket. Il la mettra en scène au Festival d’Avignon en 1984, inoubliable... Et comme le héros de sa pièce, il mettra fin à ses jours en 1991.
Becket et Ionesco ont salué fort justement, en leur temps, l’œuvre de Raymond Cousse. Ce spectacle donne envie de s’y replonger.
En attendant de courir en librairie, prenez le temps de voir ce spectacle, il ramène à l’essentiel...
Raymond Cousse nous entraîne dans un microcosme d’enfance, dans l’amitié ténue entre deux garçons (ce pourrait être deux filles...), solidaires. C’est dans leur observation aiguisée au premier niveau (pensons-nous) qu’ils seront marqués à jamais et que leur vie prendra un chemin propre à chacun. Tous les enfants se heurtent à la mort, un jeu drôle (de rôle ?) au début, mais lorsque ce jeu devient une réalité incontournable et qu’il est impossible de s’en protéger, il marque leur vie Ab Eternam. Ce texte révèle bien la cruauté, l’injustice du monde et son immense absurdité.
Et puis, il faut bien avouer qu’à notre époque, les enfants sont envahis par les informations télé/net et brouhaha... leur sens de l’observation s’émousse, celui de l’imaginaire ne peut plus s’épanouir librement. Ce qui est préjudiciable pour la vie tout court... car leur restera-t-il un sens critique, sauront-ils se protéger ?
L’excellente interprétation de Laurent Mascles nous fait entrer dans toutes les facettes de l’enfance... Un beau travail d’acteur, attachant et juste et une belle dextérité quant à toutes les formes que peut prendre la langue française.
Serge Irlinger signe ici une mise en scène simple et juste tout comme l’écriture foisonnante de Raymond Cousse qu’il honore à sa juste mesure. Un beau travail d’équipe de théâtre.
Avec Enfantillages, Raymond Cousse signe sa première pièce après avoir été subjugué par l’œuvre de Becket. Il la mettra en scène au Festival d’Avignon en 1984, inoubliable... Et comme le héros de sa pièce, il mettra fin à ses jours en 1991.
Becket et Ionesco ont salué fort justement, en leur temps, l’œuvre de Raymond Cousse. Ce spectacle donne envie de s’y replonger.
En attendant de courir en librairie, prenez le temps de voir ce spectacle, il ramène à l’essentiel...
Joëlle Cousinaud
20/07/2019

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
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Mise en scène de Delphine De Malherbe