LES CHRONIQUES DU FESTIVAL D'AVIGNON 2019





MAWLANA - Une grande claque !
de Fares Al-Zahabi
Mise en scène de Nawar Bulbul
Avec Nawar Bulbul
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Du 05/07/2019 au 28/07/2019
19h.
Bourse du travail CGT
Rue Campane
84000 AVIGNON
Site Internet
Allez sans hésiter à la Bourse du Travail, les claques comme celles-là font grandir !
Il faut tout d’abord saluer la performance d’acteur de Nawar Bulbul - Acteur et metteur en scène, Diplômé de l’Institut d’Art Dramatique de Damas - qui a aussi signé l’adaptation du texte de Fares Al-Zahabi et qui nous donne à voir les blessures actuelles du Proche-Orient (notamment) et les murs (hauts et épais) contre lesquels se cognent les esprits qui aspirent à la liberté, celle des Lumières.
Les questions cruciales : comment dépasser les interdits dans des sociétés dictatoriales ? Comment vivre selon ses aspirations : danser, chanter, penser et aimer librement ? Comment passer au travers des mailles du filet et trouver de nouveaux repères tellement tout est enfermé, bouclé ? le personnage d’Abed est pris dans la toile d’araignée tant de la société que de sa famille, enfermé comme dans les poupées russes... dans l’obscurantisme de la/les traditions religieuses. Au final, il est évident qu’Abed, après avoir tenté toutes sortes d’évasions, ne peut qu’essayer de se réfugier dans le cadre des confréries soufies, seul échappatoire, espère-t-il, pour préserver sa liberté d’esprit vers l’infini... « ...comme les planètes ! dit-il... » mais, même là, s’il s’envole c’est avec une ironie infinie, lui, que cette société considère comme « fou ». Mise au ban d’une autre manière que son ami Omran, artiste peintre qui est, lui, tout simplement éliminé... son œuvre anéantie, tout comme son existence même. Rentrer dans le rang, faire perdurer l’obscurantisme et l’asservissement, certains êtres le refusent, au risque d’être rejetés aux limites de la vie et passer quand même le mur invisible vers la liberté de l’âme...
On ne peut qu’être touché par cette violence que beaucoup subissent de plein fouet et d’autres qui ne comprennent pas encore quelle épée de Damoclès plane au-dessus de leurs têtes et de leurs vies.
Bravo à toute cette équipe qui a, elle aussi, trouvé ce bout de chemin de la survie et nous fait ressentir, sans pathos, l’essentiel de la vie, cette énergie vitale qu’est celle de la liberté que l’on ne saurait situer dans l’être humain mais qui est bien réelle...
Allez sans hésiter à la Bourse du Travail, les claques comme celles-là font grandir !
Les questions cruciales : comment dépasser les interdits dans des sociétés dictatoriales ? Comment vivre selon ses aspirations : danser, chanter, penser et aimer librement ? Comment passer au travers des mailles du filet et trouver de nouveaux repères tellement tout est enfermé, bouclé ? le personnage d’Abed est pris dans la toile d’araignée tant de la société que de sa famille, enfermé comme dans les poupées russes... dans l’obscurantisme de la/les traditions religieuses. Au final, il est évident qu’Abed, après avoir tenté toutes sortes d’évasions, ne peut qu’essayer de se réfugier dans le cadre des confréries soufies, seul échappatoire, espère-t-il, pour préserver sa liberté d’esprit vers l’infini... « ...comme les planètes ! dit-il... » mais, même là, s’il s’envole c’est avec une ironie infinie, lui, que cette société considère comme « fou ». Mise au ban d’une autre manière que son ami Omran, artiste peintre qui est, lui, tout simplement éliminé... son œuvre anéantie, tout comme son existence même. Rentrer dans le rang, faire perdurer l’obscurantisme et l’asservissement, certains êtres le refusent, au risque d’être rejetés aux limites de la vie et passer quand même le mur invisible vers la liberté de l’âme...
On ne peut qu’être touché par cette violence que beaucoup subissent de plein fouet et d’autres qui ne comprennent pas encore quelle épée de Damoclès plane au-dessus de leurs têtes et de leurs vies.
Bravo à toute cette équipe qui a, elle aussi, trouvé ce bout de chemin de la survie et nous fait ressentir, sans pathos, l’essentiel de la vie, cette énergie vitale qu’est celle de la liberté que l’on ne saurait situer dans l’être humain mais qui est bien réelle...
Allez sans hésiter à la Bourse du Travail, les claques comme celles-là font grandir !
Joëlle Cousinaud
20/07/2019

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
PARIS
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman

