




J'entrerai dans ton silence
de Hugo Horiot, Françoise Lefèvre
Mise en scène de Serge Barbuscia
Avec Camille CARRAZ, Fabrice Lebert, Serge Barbuscia
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Du 06/07/2018 au 29/07/2018
17h20, relâches les 10, 17 et 24 juillet.
Théâtre du Balcon
38 rue Guillaume Puy
84000 AVIGNON
04 90 85 00 80
Entre autisme et parole…
Comment évoquer l’autisme au théâtre ? Rien de plus difficile… Et pourtant, Serge Barbuscia y a réussi au-delà de toute espérance. On n’a pas fini de parler de cet autiste qui n’en est pas un et qui fait semblant, qu’il ait trois ans ou trente ans… Dans ce rôle, Fabrice Lebert fait preuve de qualités peu communes. Camille Carraz, qui interprète sa mère, est profondément touchante dans sa force fragile. Quant à Serge Barbuscia lui-même, il représente à la fois les institutions dans leur conformisme obtus, mais aussi celui qui est là et chemine tout au long du récit… Le décor pose interrogation dans son aspect « Stonehenge », assortiment de monolithes de différentes hauteurs autour d’un grand lit orienté vers le public… Lit refuge contre la cruauté du monde et de la situation, lit aussi comme porte de sortie vers autre chose (voir 2001, a space odyssee). On n’oubliera pas aussi les créations visuelles de Sébastien Lebert et les créations sonores (belles musiques concrètes) d’Eric Craviatto.
L’interrogation est celle des auteurs : Hugo Horiot et Françoise Lefèvre, celle-ci plus témoin ici que véritable protagoniste, Hugo Horiot, le véritable autiste qui, derrière ses mots, ne parle pas… Qu’à cela ne tienne, son silence est des plus éloquents… Sa mère est écrivain et elle a choisi d’écrire son histoire qui est aussi celle de son fils. Ce dernier, à trente ans, a réussi à conjuguer autiste et artiste : il est auteur de deux livres connus…
Howard Buten me disait un jour : « L’autisme, on ne sait pas vraiment ce que c’est… Même les docteurs ne le savent pas... » Le problème est peut-être du côté du langage… Ce qui est certain, c’est que les détenteurs de la connaissance doivent savoir se faire tout petits face à ce phénomène. Et mettre de côté tout ce qu’ils savaient jusque-là...
Il reste une œuvre qui ne laisse pas de poser des questions comme doit le faire toute œuvre digne de ce nom et qui doit être vue et revue au cours de ce Festival…
L’interrogation est celle des auteurs : Hugo Horiot et Françoise Lefèvre, celle-ci plus témoin ici que véritable protagoniste, Hugo Horiot, le véritable autiste qui, derrière ses mots, ne parle pas… Qu’à cela ne tienne, son silence est des plus éloquents… Sa mère est écrivain et elle a choisi d’écrire son histoire qui est aussi celle de son fils. Ce dernier, à trente ans, a réussi à conjuguer autiste et artiste : il est auteur de deux livres connus…
Howard Buten me disait un jour : « L’autisme, on ne sait pas vraiment ce que c’est… Même les docteurs ne le savent pas... » Le problème est peut-être du côté du langage… Ce qui est certain, c’est que les détenteurs de la connaissance doivent savoir se faire tout petits face à ce phénomène. Et mettre de côté tout ce qu’ils savaient jusque-là...
Il reste une œuvre qui ne laisse pas de poser des questions comme doit le faire toute œuvre digne de ce nom et qui doit être vue et revue au cours de ce Festival…
Henri Lepine
15/07/2018

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
Comédie Bastille

PARIS





Le Radeau de la Méduse
de Alexandre DelimogesMise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
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