




Mai 68 ou que sera le théâtre dans cinquante ans ?
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Le 16/07/2018
16h25.
Théâtre du Centre
(anciennement Le Ring)
13, rue Louis Pasteur
84000 AVIGNON
06 50 40 20 81
Site Internet
Le théâtre dans la tourmente...
On n’a pas fini de gloser sur 1968… et sur le théâtre et sur le Festival d’Avignon de l’époque. Sinon pour s’apercevoir qu’il n’y a pas grand-chose à en dire… D’où le discours – le débat ! - que mènent, et avec quel brio, nos deux conférenciers devant une salle du Théâtre des Carmes archipleine et toute acquise à leur sujet d’exposition. Ici, ce n’était plus mai 68 mais juillet de la même année… Et les élections avaient déjà eu lieu fin juin, entraînant un raz de marée de droite… aussi, le Festival d’Avignon ne fut guère plus que l’ombre de lui-même. Vilar fut contesté par ceux-là même qui auraient dû le défendre, le Chêne Noir interdit pour rien, tous traités de Salazar, etc… Parmi les quelques deux cents « contestataires » venus de Paris, combien en étaient réellement ?
André Benedetto mit fin à cette fausse question en créant Zone rouge, feux interdits, œuvre qui montre à quel point la vraie révolution est inséparable de la révolte totale. Les soi-disant contestataires ne s’y sont pas trompés...
Deux conférenciers, Cyril Cotenaud et Sébastien Davis jouent à se renvoyer la balle, en 1968, sur ce que sera le théâtre cinquante ans plus tard… Cinquante ans plus tard, nous y sommes… Et ce pugilat n’engendre pas la mélancolie… Nous passons du «théâtre popol» au «théâtre totol» ainsi que le prévoyait déjà André Benedetto dans «Statues», la pièce qui fut à l’origine du Off, et qui parlait elle aussi du théâtre. André Benedetto qui est sans cesse pris à témoin dans ce pugilat et qui, depuis, très probablement, a dû en revenir…
Du théâtre vivant de l’époque, que reste-t-il ? Peu de choses sans doute… Il reste que le théâtre est toujours vivant, nonobstant les différents visages qu’il a pu prendre et quels que soient ceux ou celles qui ont repris la barre. Moi, qui était là tout présent, je ne veux me souvenir que d’une phrase d’André, reprise dans le spectacle de Philippe Caubère sur Mai 68 : Je n’ai vu que des flics !… Et le théâtre là-dedans ?…
Ceci dit, il faut en revenir au spectacle, ou plutôt à la conférence, ou les deux... Pendant une bonne heure, il est question surtout d’utopie, de théâtre gratuit, etc, et toutes autres possibilités qui mettent l’audience en joie, même si parmi elle peu on vécu cette époque… Enfin, une représentation/conférence qui met l’assistance en effervescence… Avec comme un goût de revenez-y…
André Benedetto mit fin à cette fausse question en créant Zone rouge, feux interdits, œuvre qui montre à quel point la vraie révolution est inséparable de la révolte totale. Les soi-disant contestataires ne s’y sont pas trompés...
Deux conférenciers, Cyril Cotenaud et Sébastien Davis jouent à se renvoyer la balle, en 1968, sur ce que sera le théâtre cinquante ans plus tard… Cinquante ans plus tard, nous y sommes… Et ce pugilat n’engendre pas la mélancolie… Nous passons du «théâtre popol» au «théâtre totol» ainsi que le prévoyait déjà André Benedetto dans «Statues», la pièce qui fut à l’origine du Off, et qui parlait elle aussi du théâtre. André Benedetto qui est sans cesse pris à témoin dans ce pugilat et qui, depuis, très probablement, a dû en revenir…
Du théâtre vivant de l’époque, que reste-t-il ? Peu de choses sans doute… Il reste que le théâtre est toujours vivant, nonobstant les différents visages qu’il a pu prendre et quels que soient ceux ou celles qui ont repris la barre. Moi, qui était là tout présent, je ne veux me souvenir que d’une phrase d’André, reprise dans le spectacle de Philippe Caubère sur Mai 68 : Je n’ai vu que des flics !… Et le théâtre là-dedans ?…
Ceci dit, il faut en revenir au spectacle, ou plutôt à la conférence, ou les deux... Pendant une bonne heure, il est question surtout d’utopie, de théâtre gratuit, etc, et toutes autres possibilités qui mettent l’audience en joie, même si parmi elle peu on vécu cette époque… Enfin, une représentation/conférence qui met l’assistance en effervescence… Avec comme un goût de revenez-y…
Henri Lepine
15/07/2018

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Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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