




L'enseignement de la folie
de F. Tosquelles, C. Tarkos, C. Mazzuchini
Mise en scène de nc
Avec nc
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Du 06/07/2018 au 29/07/2018
15h, relâches les 9, 16 et 23 juilet.
Bourse du travail CGT
Rue Campane
84000 AVIGNON
Site Internet
Comme quoi se sentir fou est une déconnade…
François Tosquelles, antifranquiste en Espagne puis résistant en France contre Hitler, était un psychiatre génial d’origine catalane. Souhaitant instaurer une psychiatrie « à visage humain », il a toujours voulu considérer l’autre souffrant comme un sujet à part entière. Son œuvre a ainsi radicalement infléchi l’histoire de la folie. La phrase qu’il aimait bien répéter : « ici, personne ne te juge, enfin tu peux déconner à ton aise. Parce que la psychiatrie je l’appellerais la déconniatrie, quoi, vous comprenez..» dans le livre qui donne son titre à ce spectacle. Mais il était aussi un poète comme il en existe peu, influencé par les surréalistes, Eluard notamment...
Et Christophe Tarkos, mort jeune, et qui nous a laissé une œuvre combinant la facétie, le délire jubilatoire… Tout cela pour en arriver à l’être humain lui-même et à ses « patmot » (pâte de mots) dont le narrateur a fait l’essentiel de ses interventions.
Christian Mazzuchini, acteur génial marseillais, désormais connu pour ses rôles dans les films, téléfilms, et aussi au théâtre, rôles qui n’ont certes rien de commun avec celui-ci, d’une drôlerie incommensurable derrière un masque de sérieux qui ne trompe personne…
Sur cette idée il a conçu un spectacle particulièrement génial, qui soulève à chaque instant les rires du public. Cela commence par une imitation quelque peu involontaire de Raymond Devos et sa remise en question totale du langage… rendant celui-ci totalement obsolète… Puis cela continue...
Jouant le rôle tour à tour d’un « malade », de Tosquelles (pour lequel il revêt des moustaches et un accent à la Salvador Dali), de Tarkos puis du psychiatre fumeux, prêt à révolutionner sa propre discipline, genre Lacan… Christian Mazzuchini réalise à lui tout seul une performance qui force l’admiration après l’hilarité générale…
On ne saurait oublier Marilyne Le Minoux, fausse bonne sœur, qui a coréalisé ce spectacle et sa mise en espace, les photographies de Richard Patatut et l’apport de la Compagnie ZouMaï Prod.
Il faut absolument voir ce spectacle qui nous donne un autre regard, plus lucide et, finalement, plus humain, sur la folie et nous ressuscite l’être humain tel qu’il est et doit être...
Et Christophe Tarkos, mort jeune, et qui nous a laissé une œuvre combinant la facétie, le délire jubilatoire… Tout cela pour en arriver à l’être humain lui-même et à ses « patmot » (pâte de mots) dont le narrateur a fait l’essentiel de ses interventions.
Christian Mazzuchini, acteur génial marseillais, désormais connu pour ses rôles dans les films, téléfilms, et aussi au théâtre, rôles qui n’ont certes rien de commun avec celui-ci, d’une drôlerie incommensurable derrière un masque de sérieux qui ne trompe personne…
Sur cette idée il a conçu un spectacle particulièrement génial, qui soulève à chaque instant les rires du public. Cela commence par une imitation quelque peu involontaire de Raymond Devos et sa remise en question totale du langage… rendant celui-ci totalement obsolète… Puis cela continue...
Jouant le rôle tour à tour d’un « malade », de Tosquelles (pour lequel il revêt des moustaches et un accent à la Salvador Dali), de Tarkos puis du psychiatre fumeux, prêt à révolutionner sa propre discipline, genre Lacan… Christian Mazzuchini réalise à lui tout seul une performance qui force l’admiration après l’hilarité générale…
On ne saurait oublier Marilyne Le Minoux, fausse bonne sœur, qui a coréalisé ce spectacle et sa mise en espace, les photographies de Richard Patatut et l’apport de la Compagnie ZouMaï Prod.
Il faut absolument voir ce spectacle qui nous donne un autre regard, plus lucide et, finalement, plus humain, sur la folie et nous ressuscite l’être humain tel qu’il est et doit être...
Henri Lepine
12/07/2018

AVIGNON
Fabrik Théâtre
de Michael Morpurgo
Mise en scène de Jean-Louis Kamoun
Juste le titre entraîne la question "Pourquoi" ?Oui pourquoi le grand violoniste Paolo Levi refuse de jouer du Mozart et aussi pourquoi se braque-t-il en entendant du Mozart même dans la rue. Si un journaliste, un reporter lui pose la question interdite, le Maître se ferme, se fâche,...
L'avis de Geneviève Brissot
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Plus jamais Mozart
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PARIS
Comédie Bastille
Le Radeau de la Méduse
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
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