Temporel
de Michel Lemieux, Victor Pillon, Patrick Léonard, Isabelle Chassé
Mise en scène de Michel Lemieux, Victor Pillon, Patrick Léonard, Isabelle Chassé
Avec Patrick Léonard (Lui), Isabelle Chassé (Elle), Gisle Henriet (Le temps)
L’art vivant, celui de l’instant présent, rencontre l’art numérique, celui qui est hors du temps ; et tous deux racontent l’histoire d’un homme. Voici Temporel.
Une belle histoire d’amour à travers le temps, pour un voyage orchestré par trois circassiens et toute une équipe de concepteurs visuels. Temporel est le mélange entre l’art vivant et l’art numérique.
Le temps, personnifié par Gisle Henriet, nous présente l’histoire d’un homme. Nous remontons avec lui les années ; de ses vieux jours, à l’homme fringuant, jusqu’à l’enfant. Dans les souvenirs de cet homme, il y a une femme, celle qu’il aime. Ils se connaissent depuis toujours et leur amour semble éternel. Mais Le temps est un farceur, en remontant la boîte de vie de l’homme, il confond des pièces et parfois crée des confusions dans son histoire. Aussi, au travers de sa vie, à partir de souvenirs concrets, viennent-ils se mêler des instants rêvés. Ces moments oniriques à la fois drôles et inquiétants. Des instants où il nous semble que l’homme court toujours après, ou à la recherche de celle qu’il aime.
Chacun se raconte son histoire, leur histoire, celle de l’homme et de la femme ; et l’on se laisse emporté dans ce rêve des souvenirs. La thématique de « Temporel » est marquée et simple ; le temps qui passe et après lequel nous courons sans cesse. Nous courons après les bons moments passés, après les souvenirs, après notre jeunesse… Un thème fort et riche, pour une création belle et intense.
Le choix d’une mise en scène mixant art vivant et art visuel et très intéressant et permet la création d’une multitude d’univers. Les hologrammes sont impressionnants de réalisme. L’équipe technique a réalisé un travail remarquable ! Le feu prend vie sous nos yeux, puis nous sommes immergés sous l’eau ; les corps se démultiplient...
Une difficulté technique à prendre en compte pour le jeu des acteurs, car même si le public est médusé par les effets, les protagonistes sur scène, eux, ne voient pas les effets. Par conséquent, il faut que leurs gestes soient précis au millimètre et à la seconde près. Un travail de précision que l’on trouve déjà dans le jeu du corps, avec les interactions corporelles des personnages. Le temps est présent constamment et joue avec l’homme, avec le couple ; mais eux ne le voient pas. De belles situations clownesques et acrobatiques, sorte de ballet du cirque, qui nous rappellent les lazzis de commedia dell arte. Un beau travail sur le corps, une belle recherche sur le jeu corporel en duo. De même entre l’homme et la femme. Sa présence féminine est constante, même si il ne la voit pas, il la ressent et elle le guide.
Isabelle Chassé est pleine de grâce et de souplesse, elle s’amuse vraiment dans cette pièce et vie chaque univers. Elle nous transporte dans l’eau et l’on frémit avec elle. Elle est émouvante et juste. Gisle Henriet est extraordinaire et effectue un gros travail chorégraphique. Il est Le temps, l’initiateur de toute cette rêverie et des espiègleries également. Saluons sa belle performance. Patrick Léonard semble moins fluide pour cette première. Son rôle demande beaucoup d’énergie et de corps, c’est également un challenge. Les représentations devraient lui permettre de prendre confiance et de s’amuser dans sa création.
Temporel est un très beau spectacle, une belle création sur un thème intéressant, bien amené et traité. Certaines parties nous perdent parfois, mais n’est-ce pas là le propre du rêve ? C’est un travail d’équipe qui fonctionne et qui atteint ses objectifs : faire rêver le public, tout en le faisant réfléchir sur sa propre condition de vie. Temporel exige une somme et une qualité de travail considérables. Plus le spectacle tournera, plus les acteurs seront à l’aise et joueront leur partition avec allégresse et envie, en profitant de chaque instant. Toute l’équipe du spectacle nous a offert une belle première et le public est conquis. Reste à rôder le spectacle pour qu’il devienne une petite merveille.
Le temps, personnifié par Gisle Henriet, nous présente l’histoire d’un homme. Nous remontons avec lui les années ; de ses vieux jours, à l’homme fringuant, jusqu’à l’enfant. Dans les souvenirs de cet homme, il y a une femme, celle qu’il aime. Ils se connaissent depuis toujours et leur amour semble éternel. Mais Le temps est un farceur, en remontant la boîte de vie de l’homme, il confond des pièces et parfois crée des confusions dans son histoire. Aussi, au travers de sa vie, à partir de souvenirs concrets, viennent-ils se mêler des instants rêvés. Ces moments oniriques à la fois drôles et inquiétants. Des instants où il nous semble que l’homme court toujours après, ou à la recherche de celle qu’il aime.
Chacun se raconte son histoire, leur histoire, celle de l’homme et de la femme ; et l’on se laisse emporté dans ce rêve des souvenirs. La thématique de « Temporel » est marquée et simple ; le temps qui passe et après lequel nous courons sans cesse. Nous courons après les bons moments passés, après les souvenirs, après notre jeunesse… Un thème fort et riche, pour une création belle et intense.
Le choix d’une mise en scène mixant art vivant et art visuel et très intéressant et permet la création d’une multitude d’univers. Les hologrammes sont impressionnants de réalisme. L’équipe technique a réalisé un travail remarquable ! Le feu prend vie sous nos yeux, puis nous sommes immergés sous l’eau ; les corps se démultiplient...
Une difficulté technique à prendre en compte pour le jeu des acteurs, car même si le public est médusé par les effets, les protagonistes sur scène, eux, ne voient pas les effets. Par conséquent, il faut que leurs gestes soient précis au millimètre et à la seconde près. Un travail de précision que l’on trouve déjà dans le jeu du corps, avec les interactions corporelles des personnages. Le temps est présent constamment et joue avec l’homme, avec le couple ; mais eux ne le voient pas. De belles situations clownesques et acrobatiques, sorte de ballet du cirque, qui nous rappellent les lazzis de commedia dell arte. Un beau travail sur le corps, une belle recherche sur le jeu corporel en duo. De même entre l’homme et la femme. Sa présence féminine est constante, même si il ne la voit pas, il la ressent et elle le guide.
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Cyriel Tardivel
17/01/2018
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