Blockbuster
de Nicolas Ancion (inspiré du roman Invisibles, remuants), Collectif Mensuel (adaptation)
Mise en scène de Collectif Mensuel
Avec Sandrine Bergot, Quentin Halloy, Baptiste Isaia, Philippe Lecrenier, Renaud Riga, Juliette Achard (vidéo)
Ciné-théâtre-concert
1400 plans séquences, extraits de 160 films (blockbusters bien sûr !), quatre comédiens, des instruments de musique, des accessoires de bruitage, un grand écran… et le tour est joué ! De là naît un film inédit, sur un scénario original du collectif belge Mensuel. La troupe a soigneusement sélectionné des plans, voire des séquences entières, de blockbusters américains, qu’elle a montés et sonorisés (en live) afin de nous livrer une véritable intrigue. Corinne Lagneau, journaliste engagée (interprétée par Julia Roberts), veut dénoncer l’évasion fiscale de multinationales siégeant à la Fédération des entreprises dirigée par Mortier (Michael Douglas), qui tente de l’en dissuader grâce à son homme de main (Sylvester Stallone). En parallèle, plusieurs militants, tels Bernard (Brad Pitt !), mènent des actions contre le gouvernement qui réduit de plus en plus les avantages sociaux et les libertés individuelles. Si toute cette intrigue est mise en scène de manière burlesque, le propos n’en est pas moins engagé.
On rit du montage parfois (mais toujours volontairement) grossier ou incohérent : Julia Roberts ou Brad Pitt passant des cheveux courts aux cheveux longs, du brun au blond d’une séquence à l’autre, Michael Douglas donnant la réplique à Pierce Brosnan et Judi Dench alors qu’ils ne sont pas dans le même cadre, le grain de la pellicule changeant en cours de séquence… Car le collectif Mensuel a choisi de monter ensemble des extraits de films d’époques et de genres différents, ne gardant pour leitmotiv que la toile de fond new-yorkaise. Si les acteurs jouent donc des personnages bien identifiés, c’est au moyen de nombreux films de leur carrière. Ainsi revoit-on avec plaisir Sylvester Stallone dans Rambo ou Rocky, Brad Pitt dans Snatch ou Fight club, Sean Penn dans Harvey Milk ou Fair game. A chacun de retrouver les titres de ceux qu’ils a vus ; la tâche n’est pas simple quand les plans défilent à toute vitesse sur le grand écran. Une vraie gageure, même pour un cinéphile averti !
Mais le spectacle n’est pas dédié qu’à ces derniers. Chacun y trouvera son compte : amateurs de cinéma, de musique, de théâtre, d’humour. Quand on se plonge dans le film, on oublie que la musique est jouée en direct sur scène, que les bruitages sont réalisés par les mêmes comédiens que ceux qui exécutent les doublages, en direct également. Cependant, libre à chacun d’observer les musiciens, les instruments des bruiteurs, le jeu de scène de toute la troupe plutôt que de suivre uniquement le film. Car c’est un divertissement complet qui est offert. En prime, quelques bonus (surprises) viennent permettre un échange sympathique entre la salle et la scène. On en redemande ! A quand Blockbuster 2 ?
On rit du montage parfois (mais toujours volontairement) grossier ou incohérent : Julia Roberts ou Brad Pitt passant des cheveux courts aux cheveux longs, du brun au blond d’une séquence à l’autre, Michael Douglas donnant la réplique à Pierce Brosnan et Judi Dench alors qu’ils ne sont pas dans le même cadre, le grain de la pellicule changeant en cours de séquence… Car le collectif Mensuel a choisi de monter ensemble des extraits de films d’époques et de genres différents, ne gardant pour leitmotiv que la toile de fond new-yorkaise. Si les acteurs jouent donc des personnages bien identifiés, c’est au moyen de nombreux films de leur carrière. Ainsi revoit-on avec plaisir Sylvester Stallone dans Rambo ou Rocky, Brad Pitt dans Snatch ou Fight club, Sean Penn dans Harvey Milk ou Fair game. A chacun de retrouver les titres de ceux qu’ils a vus ; la tâche n’est pas simple quand les plans défilent à toute vitesse sur le grand écran. Une vraie gageure, même pour un cinéphile averti !
Mais le spectacle n’est pas dédié qu’à ces derniers. Chacun y trouvera son compte : amateurs de cinéma, de musique, de théâtre, d’humour. Quand on se plonge dans le film, on oublie que la musique est jouée en direct sur scène, que les bruitages sont réalisés par les mêmes comédiens que ceux qui exécutent les doublages, en direct également. Cependant, libre à chacun d’observer les musiciens, les instruments des bruiteurs, le jeu de scène de toute la troupe plutôt que de suivre uniquement le film. Car c’est un divertissement complet qui est offert. En prime, quelques bonus (surprises) viennent permettre un échange sympathique entre la salle et la scène. On en redemande ! A quand Blockbuster 2 ?
Caroline Vernisse
11/12/2017
AVIGNON
Pierre de Lune
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre de Lune
AVIGNON
Le carnet rouge
de Dorothée LeveauMise en scène de Laurent Montel
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