Macbeth Pro.

de Jóan Tauveron
Mise en scène de Jóan Tauveron
Avec Julien Delanoë, Adrien Jouffroy, Catherine Kamaroudis, Damiel Lisse, Anaïs Mouton, Ferdinand Pierrot, Roxane Voyer, Jonathan Bruzat En Alternance Avec Richard Le Gall
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Du 13/09/2017 au 01/11/2017
Mercredi à 21h.
Darius-Milhaud
80, allée Darius-Milhaud
75019 PARIS
Métro Porte-de-Pantin
01 42 01 92 26
Site Internet
Chaque entreprise est un royaume. Et si vous deveniez PDG ?
MacBeth Pro. (ou Shakespeare désenchanté) revisite le classique de Shakespeare pour le transposer au monde de l’entreprise. La pièce invite à suivre le parcours d’un Macbeth devenu cadre supérieur pour l’occasion. Son initiation sera sa déchéance.
Dans une entreprise sur le déclin, une fusion avec un groupe associé menace les employés d’un éventuel chômage technique et les contraint à une concurrence interne. Là-dessus, le PDG pistonne un fils sans expérience à la direction. Toutes les conditions d’un embrasement sont réunies. L’épouse de MacBeth soufflera sur les braises d’aspirations sinistrées. Le couple plonge dans le crime avec zèle et une certaine grâce. Manigances, éclats et échecs s’enchaînent tandis que le petit personnel s’évertue à sauvegarder le peu d’allure qu’il reste aux lieux entachés.
Plus qu’actualiser Shakespeare, la pièce interroge l’archaïsme des valeurs de l’entreprise, univers fondamental de notre modernité, auto-proclamée (peut-être hâtivement) rationnelle et progressive, désenchantée en somme. Souvent présentée lisse, froide ou lointaine, l’entreprise s’avère en réalité ancrée dans nos vies, rêche et brûlante. On l’appelle parfois « société » ; ce n’est pas anodin. Ce microcosme de vie reflète et influence le macrocosme dans lequel il s’instaure ; y compris les angoisses refoulées d’une humanité qui doute. L’écriture ressuscite, refond et confronte les personnages shakespeariens à ce que l’entreprise révèle de plus vivant, organique, cruel... de plus humain enfin.
Dans une entreprise sur le déclin, une fusion avec un groupe associé menace les employés d’un éventuel chômage technique et les contraint à une concurrence interne. Là-dessus, le PDG pistonne un fils sans expérience à la direction. Toutes les conditions d’un embrasement sont réunies. L’épouse de MacBeth soufflera sur les braises d’aspirations sinistrées. Le couple plonge dans le crime avec zèle et une certaine grâce. Manigances, éclats et échecs s’enchaînent tandis que le petit personnel s’évertue à sauvegarder le peu d’allure qu’il reste aux lieux entachés.
Plus qu’actualiser Shakespeare, la pièce interroge l’archaïsme des valeurs de l’entreprise, univers fondamental de notre modernité, auto-proclamée (peut-être hâtivement) rationnelle et progressive, désenchantée en somme. Souvent présentée lisse, froide ou lointaine, l’entreprise s’avère en réalité ancrée dans nos vies, rêche et brûlante. On l’appelle parfois « société » ; ce n’est pas anodin. Ce microcosme de vie reflète et influence le macrocosme dans lequel il s’instaure ; y compris les angoisses refoulées d’une humanité qui doute. L’écriture ressuscite, refond et confronte les personnages shakespeariens à ce que l’entreprise révèle de plus vivant, organique, cruel... de plus humain enfin.
23/09/2017

PARIS
Lucernaire
de Beaumarchais
Mise en scène de Justine Vultaggio,alexis Rocamora
Au cœur de Paris, au Théâtre du Lucernaire, la compagnie Les Modits nous invite à redécouvrir Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile de Beaumarchais. Sous la houlette de Justine Vultaggio, qui signe une mise en scène virevoltante et contemporaine, cette comédie intemporelle prend...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire

PARIS





Figaro en scène triomphe au Lucernaire
de BeaumarchaisMise en scène de Justine Vultaggio,alexis Rocamora
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