




Boire, Baiser, Écrire, un air de Bukowski
de Oldan
Mise en scène de Oldan, Roland Abbatecola
Avec Oldan
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Du 07/07/2017 au 29/07/2017
18h.
Les Ateliers d'Amphoux
10-12, rue d'Amphoux
84000 AVIGNON
04 90 86 17 12
L’idéal serait que Bukowski soit là, sur scène, à lire ses poésies. Mais c’est impossible. Il est mort. Mauvaise nouvelle.
Tout le monde connait ou a vu la séquence chez Pivot où Bukowski était ivre et est parti avant même d'avoir pu parler de ses écrits. Oui, nous l'avons tous vu, et pour la majorité d'entre nous, c'est la seule image que nous avons de cet homme. Réducteur, n'est-ce pas ? Et pourtant, ce soir, j'ai fait connaissance du véritable Charles Bukowski. Il était là devant moi, et me, nous racontait ce qu'il aimait, ce qu'il détestait. J'ai appris que le fait de boire donnait à ce Monsieur une raison d'écrire, ou écrire lui donnait envie de boire. Boire et écrire, le "ou" n'existe pas. Il veut être lui, pas un personnage formaté par la presse ou de "biens-pensants", il est nature. Il aime, il n'aime pas. Il déteste le monde, les faire-valoir, les représentants d'une pensée. Il écrit, à cause d'un volcan puissant dans son ventre qui le pousse à taper sur une machine à écrire, tout lui vient, il trouve le titre et il écrit, il écrit.
"Comment un type qui ne s’intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ? Eh bien, j’y arrive. J’écris sur tout le reste, tout le temps : un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d’un violeur à l’instant où il mord dans son hamburger ; la vie à l’usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j’écris beaucoup de conneries dans le genre…"
Il aime aussi, mais c'est un timide, un pudique... et dans un poème dédié à sa femme, il lui dira "Je t'aime". Quel personnage ! Et quel talent aussi. Et son attitude ne l'a pas aidé à être au sommet de la célébrité, qu'il refusait d'ailleurs.
Son rêve ? "Coucher à 80 ans avec une jeune femme de 20 ans", Il est mort à 74 ans... Oldan incarne cet homme avec brio, et justesse, dans une cave, il est chez lui, et il nous reçoit, nous récite des poèmes, raconte sa vie en buvant de la bière et puis du vin, même du whisky... Nous pénétrons dans son univers et nous aimons cet homme simple, qui aime la vie simple, qui ne joue pas. Et au final nous invite à trinquer avec lui dans la rue.
Un hommage pour un grand homme, un bel hommage, un amour véritable. Une heure de bonheur où nous déconnectons d'avec le monde réel. Merci Monsieur Bukowski, Merci Oldan. Je ne sais plus tant ils ne font qu'un.
"Comment un type qui ne s’intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ? Eh bien, j’y arrive. J’écris sur tout le reste, tout le temps : un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d’un violeur à l’instant où il mord dans son hamburger ; la vie à l’usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j’écris beaucoup de conneries dans le genre…"
Il aime aussi, mais c'est un timide, un pudique... et dans un poème dédié à sa femme, il lui dira "Je t'aime". Quel personnage ! Et quel talent aussi. Et son attitude ne l'a pas aidé à être au sommet de la célébrité, qu'il refusait d'ailleurs.
Son rêve ? "Coucher à 80 ans avec une jeune femme de 20 ans", Il est mort à 74 ans... Oldan incarne cet homme avec brio, et justesse, dans une cave, il est chez lui, et il nous reçoit, nous récite des poèmes, raconte sa vie en buvant de la bière et puis du vin, même du whisky... Nous pénétrons dans son univers et nous aimons cet homme simple, qui aime la vie simple, qui ne joue pas. Et au final nous invite à trinquer avec lui dans la rue.
Un hommage pour un grand homme, un bel hommage, un amour véritable. Une heure de bonheur où nous déconnectons d'avec le monde réel. Merci Monsieur Bukowski, Merci Oldan. Je ne sais plus tant ils ne font qu'un.
Geneviève Brissot
30/07/2017

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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